Retrouver le secret « défense »

Point noir de la soirée de samedi au Stade de France, la défense des Bleus était au cœur de toutes les analyses à l’issue de la rencontre contre l’Ecosse (34-21). A corriger impérativement avant le déplacement à Dublin, dimanche prochain (16h).

Il régnait une atmosphère de sérénité dans le vestiaire de l’équipe de France. Vainqueur de l’Ecosse (34-21) samedi, les hommes de Marc Lièvremont ont assuré l’essentiel pour leur premier match dans ce Tournoi des VI Nations. Mais pas question pour autant de fanfaronner. Que ce soit les joueurs ou leur entraîneur, tous avaient en tête les progrès à accomplir en vue du déplacement à Dublin dimanche prochain (16h).

Au cœur des discussions, la défense. Sans avoir besoin de leur poser la question, les joueurs sont tour à tour venus s’exprimer sur le sujet. « On a encaissé trois essais, on doit s'améliorer en défense et ça se fera en travaillant sur une meilleure communication dans la ligne. C'est le gros point noir du match, on va le travailler », soulignait François Trinh-Duc. « On a trop subi en défense, reprend le deuxième-ligne Julien Pierre. En première mi-temps, on marque parce qu’on les agresse. Ensuite, on recule et on subit les impacts. »

Vingt-cinq plaquages manqués

En conférence de presse ce dimanche matin à Marcoussis, Marc Lièvremont a appuyé là où ça fait mal en signalant que les deux seules incursions écossaises de la deuxième mi-temps avaient abouti à deux essais. L’analyse des chiffres n’est également pas réjouissante. Les Français ont manqué 25 plaquages (contre une petite dizaine lors de rencontres réussies défensivement). Un paradoxe quand on constate que les Bleus n’ont été pénalisés qu’à sept reprises…

Explication la plus avancée pour expliquer cette défaillance : le manque d’automatismes de la ligne de trois-quarts alignée pour la première fois ensemble. D’autres comme Bernard Laporte sont plus sévères : « A certains postes, on a trop de joueurs moyens pour espérer mieux, lâche l’ancien sélectionneur français. On est dans la même m… qu’avant le match. On ne peut pas se satisfaire de ça. »

P.Ta. avec L.D.