XV de France : "Ne pas gâcher" face aux Samoa

Les Français de Philippe Saint-André devront répondre au défi physique que tenteront d'imposer les joueurs de l'hémisphère sud. Pour cela, ils pourront compter sur la forme de Louis Picamoles.

"Pas besoin de motiver les joueurs. Face aux Samoa, les joueurs savent qu'il en va de leur santé !". Le manager Philippe Saint-André a ressorti les vieux classiques avant le dernier test-match de novembre face aux "coupeurs de tête" samoans.

Depuis plus de vingt ans, les Samoans se sont faits une réputation avec leurs plaquages tonitruants assénés en haut du corps. "On a vu contre le pays de Galles (victoire 26-19) qu'ils sont capables de vous démonter à chaque plaquage", souligne Dimitri Szarzewski. "Ils prennent haut et sans subir, ce sont des plaquages impressionnants. Il ne faut pas les prendre parce que ça secoue !" prévient Yannick Nyanga.

Pour répondre au défi physique proposé par leur adversaire du jour, le XV de France pourra compter sur le "tank", alias Louis Picamoles. Le Toulousain, déjà très performant (voir le sujet vidéo) face à l'Australie puis à l'Argentine, sera de nouveau titulaire dans l'équipe alignée par le sélectionneur Philippe Saint-André.

"Ne pas gâcher"

Lors de ses deux premiers test-matches, le XV de France a montré la solidité de sa conquête avec notamment une mêlée dominante face à l'Australie et une touche souveraine face à l'Argentine. Il pourra également mettre à l'épreuve l'organisation samoane sur les ballons de récupération avec sa réorganisation rapide et efficace entre phases de défense et d'attaque.

Désireux d'insuffler une nouvelle "culture de la performance", les Bleus entendent "ne pas gâcher" leur beau travail réalisé face à deux nations supérieures aux Samoa (9e au classement IRB).

"Nous avons décidé de faire confiance à cette équipe et à son ambition", a expliqué Philippe Saint-André en annonçant sa composition d'équipe. Avec une victoire, les joueurs peuvent marquer individuellement leur place dans la sélection et valider le travail collectif de ces trois dernières semaines. "On est bien entré dans cette tournée mais on sait que c'est la dernière impression qui compte, on a envie qu'elle soit bonne pour valider notre travail", souligne Yannick Nyanga.