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Affaire Jegou-Auradou: les deux joueurs vont sortir de détention et être placés en résidence surveillée en Argentine

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Les deux joueurs du XV de France Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés de viol aggravé en Argentine et en détention provisoire depuis plusieurs jours, vont être placés en résidence surveillée le temps de l'enquête.

L'affaire n'est pas réglée, loin de là, mais les deux joueurs du XV de France vont quitter leur cellule. Après plusieurs jours de détention provisoire, Oscar Jegou et Hugo Auradou, accusés d'avoir violé une femme à Mendoza dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier et depuis mis en examen, vont être assignés à résidence en Argentine, indique la défense des joueurs français à RMC Sport.

Une nouvelle confirmée en parallèle par un communiqué du bureau du procureur de Mendoza: "Compte tenu du niveau de preuve et de l'absence de risque procédural, il est possible d'accorder une assignation à résidence avec une caution personnelle pour chacun d'entre eux", indique ce dernier, précisant que les deux rugbymen tricolores seront équipés d'un bracelet électronique.

Une demande faite par leurs avocats, et acceptée par le parquet, alors que l'avocate de la plaignante avait pour sa part indiqué ne pas s'opposer à un tel traitement. Comme expliqué précédemment, la Fédération française de rugby, qui soutient financièrement ses joueurs depuis le début du scandale, a prospecté sur place afin de trouver une maison permettant ce placement en résidence surveillée. Oscar Jegou et Hugo Auradou y resteront le temps de l'enquête.

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De huit à vingt ans de prison encourus

Mis en examen le 12 juillet pour viol aggravé, car commis en réunion, Jegou et Auradou encourent de huit à vingt ans de prison s'ils sont reconnus coupable à l'issue d'un procès. Les deux joueurs reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante, mais affirment qu'elle était consentie et nient toute forme de violence.

Leur victime présumée, hospitalisée plusieurs jours durant pour une "décompensation générale", a depuis pu rentrer chez elle. "Elle souffre d’un stress post-traumatique. Mais son état est stable", a indiqué mardi Me Natacha Romano, son conseil.

"Pour l'instant les joueurs n'ont pas encore pu plaider leurs causes et expliquer leur vision", expliquait de son côté le président de la FFR, Florian Grill, le week-end passé. "Il y a clairement deux visions dans ce dossier, il y a des incohérences. On verra ce que la justice décide. C'est important de laisser la justice argentine décider, que tout puisse se dérouler. Tout est prêt, on a trouvé une maison, on a un avocat en France, un avocat en Argentine. Tout est organisé. Je ne suis pas juge ni enquêteur. C'est la justice, il faut la respecter."

C.C. avec Winny Claret