Amodio : « Les Russes feront tout pour mettre les sportifs à l’abri »

Florent Amodio - -
Florent Amodio, que vous inspire le double attentat dimanche et lundi à Volgograd, en Russie, à un mois des JO de Sotchi ?
C’est vrai en tant que sportif de haut niveau, ce n’est pas la meilleure des publicités pour accomplir nos rêves. On espère que toute la magie sera réunie et que la Russie mette en œuvre autant de moyens en ce qui concerne la sécurité que pour l’organisation des Jeux Olympiques.
Vous vous êtes entraînés trois ans en Russie, la sécurité est-elle garantie dans ce pays ?
J’ai confiance en les moyens qui peuvent être mis en place pour assurer la sécurité. Les Russes sont des gens très droits, très carrés. Quand ils veulent faire quelque chose, ils le font. Ils l’ont répété, ils feront tout pour mettre les sportifs à l’abri lors de cet événement. On peut croire en la Russie. Avec ma délégation, j’espère que tout se passera au mieux car on est là pour réaliser nos rêves. Ces attentats, c’est à des lustres de nous. J’espère et je souhaite que tout se déroule à merveille là-bas.
Prendrez-vous des précautions particulières à Sotchi ?
Non, je suis en ce moment à Vaujany (Isère). Je m’entraîne comme un fou en espérant être le meilleur à Sotchi. Ce sont à nos présidents et à nos dirigeants de voir ce qu’il est nécessaire de faire. Ce n’est pas à nous les sportifs de gérer ça.
Quelle sera votre ambition aux JO ?
Je m’y rends sans trop savoir ce qu’il m’attend mais avec les plus grandes ambitions. Mon entourage et ceux qui connaissent le patinage savent que je peux briller là-bas. Je bosse comme un fou. Je sais de quoi je suis capable, je sais de quoi sont capables les autres. C’est pourquoi j’y crois. J’ai envie de patiner à merveille et de ravir le public. C’est un rêve qui, je pense, est accessible. Je suis très humble envers moi-même et c’est à moi de gravir tous les échelons avant Sotchi. J’ai toutes les qualités pour arriver au plus haut niveau mondial. A 24 ans et toute l’expérience que je commence à avoir, c’est peut-être mon heure. J’espère que ça sera ma compétition pour faire briller la France.
Vous visez d'abord un titre européen à Budapest (13 au 19 janvier) ?
Totalement. Ça fait déjà trois ans depuis mon titre européen en 2011. Puis j’ai connu trois podiums donc c’est positif de savoir que j’ai toujours fait de belles choses. Je veux garder cette dynamique, surtout avant les Jeux. Ça me relancerait totalement dans cette course à la médaille. C’est pourquoi je me prépare en conséquence, sans Noël, sans Jour de l’An, sans respirer, afin d’être au top.
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