Béatrix : « Ça se gagne dans la tête »

A l’initiative de Simon Fourcade et Quentin Fillon Maillet, les relayeurs français, médaillés de bronze ce samedi aux Mondiaux, sont allés marcher ensemble hier soir dans la ville de Joensuu, où se situe leur hôtel et ils ont regardé la course des filles dans un café. « C’est difficile de dire si c’est un peu grâce à ça que l’on décroche la médaille aujourd’hui, raconte Simon Fourcade. Mais c’est vrai que c’est sur des petits moments comme ça que l’on se soude et où on se serre un petit peu plus les coudes pour se "déchenailler" la gueule sur ce relais aujourd’hui. » Une marche qui faisait suite au briefing de Stéphane Bouthiaux, l’entraîneur de l’équipe de France, pour remobiliser notamment les deux garçons un peu en dedans sur ces Mondiaux, Quentin Fillon Maillet et Jean-Guillaume Béatrix.

« La réunion était très importante parce que c’est une course qui tient énormément à cœur au staff, et ce que j’en ai retenu, c’est que c’est dur pour tout le monde, c’est dur dans la tête et ça se gagne dans la tête, détaille Jean-Guillaume Béatrix. Et que si on n’était pas au meilleur de nous-mêmes physiquement ou au tir, de quand même aller chercher dans la tête, dans le mental des ressources qui peuvent être plus grandes qu’on ne le pense. On peut être surpris des fois de ce qu’on peut trouver mentalement. Je pense avoir illustré un peu ça aujourd’hui car je n’étais pas le meilleur sur les skis pendant ces Mondiaux, mais en me déchirant et en allant chercher dans la tête j’ai pu trouver des ressources pour faire un bon temps. »

J.Ri