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Dans l’intimité du stage "pas comme les autres" de Martin Fourcade

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RMC Sport a suivi l’équipe de France de biathlon à Sjusjoen (Norvège) pour l’une des dernières étapes de sa préparation avant la reprise de la Coupe du monde le 2 décembre. Une tradition vieille de 12 ans pour Martin Fourcade et ses coéquipiers, entraînés par un nouveau duo.

C’est un rituel qui dure depuis 12 ans. L’équipe de France de biathlon est actuellement à Sjusjoen (Norvège) jusqu'à jeudi pour accélérer sa préparation débutée il y à a six mois avant la première étape de la Coupe du monde à Pokljuka en Slovénie, le 2 décembre. Pas très loin de Lillehammer, ville hôte des JO d’hiver de 1994, Martin Fourcade et ses coéquipiers ont retrouvé des conditions rendues compliquées par un manque de neige et parfois par le brouillard, sous le regard des caméras de RMC Sport. Ils ont aussi continué d’apprivoiser les méthodes de leurs nouveaux entraîneurs, l’ancien fondeur Vincent Vittoz (champion du monde en 2005) et l'entraîneur du tir, l’Italien Patrick Favre. 

Fourcade: "Une saveur particulière"

"J’adore cette ambiance de ce stage en Scandinavie, un peu dans la pénombre, a confié Martrin Fourcade à RMC Sport, qui a suivi cette préparation au plus près des athlètes. Ce stage a toujours une saveur un peu particulière. Ce n’est pas un stage comme les autres." Cette étape fait en effet basculer les biathlètes dans des circonstances plus proches de la compétition puisqu’ils retrouvent enfin la neige après le ski à roulettes même si "l’or blanc" est artificiel et péniblement étalé sur un circuit de 2,5 kilomètres. 

Cela n’empêche pas de construire la cohésion d’un groupe qui a connu quelques changements dans sa programmation. Les Bleus ne disputeront pas les sélections norvégiennes comme c’était le cas ces deux dernières années et débuteront donc directement en course. "On n’a pas de dossard officiel, ni les adversaires, c’est ce qui va changer, explique Fourcade. En termes de préparation, les chronos sur neige seront là pour remplacer les courses."

Fourcade "moins cajolé"

"Je suis super content du travail qui a été fait d’un point de vue physique, conclut Fourcade. J’ai exploré les domaines que je n’avais pas encore explorés. J’ai été moins cajolé, moins dans ma zone de confort, c’est ce que je cherchais en demandant un entraîneur qui ne venait pas du monde du biathlon. (Vincent Vittoz)" La préparation se terminera ensuite à Antholz-Anterselva (Italie) en altitude.

NC avec Julien Richard