RMC Sport

Papa Fourcade, version superstar

Martin Fourcade

Martin Fourcade - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Pendant que son fils remportait l’or olympique de la poursuite de biathlon à Sotchi, Marcel Fourcade a pleinement vécu le rêve olympique de son fils, laissant éclater sa joie en tribunes. Avant d’assurer le show avec ses « amis » russes.

C’est à se demander qui est devenu champion olympique ce dimanche soir. D’un côté Martin Fourcade qui franchit en vainqueur la ligne d’arrivée de la poursuite. De l’autre, son père, Marcel, les larmes aux yeux, qui voit son fils de champion remporter son premier titre olympique. En tribunes, le Catalan laisse exploser sa joie. Face aux caméras et devant les micros, il enchaîne les questions et interviews. Sous les yeux des Russes médusés et surpris par le spectacle. Le show de Marcel attire d’ailleurs rapidement l’attention des spectateurs locaux.

Photos, autographes, échanges de bonnets… Marcel ne fait pas un pas sans être arrêter pour répondre aux sollicitations. Car son fils est particulièrement apprécié ici. Respecté également. Il faut dire que Marcel Fourcade n’en menait pas large quelques heures plus tôt. Une promenade dans les rues de Sotchi pour celui qui est arrivé vendredi dernier et une tension qui monte : « C’est vrai qu’il faut en claquer une. Là, il y a la pression, mais ça va aller mieux pendant la course. »

La bise à Fourneyron

Les faits lui donnent raison, d’abord parce que son fils recolle tout de suite au peloton de tête, ensuite parce qu’il ne commet qu’une seule faute au tir, s’assurant son premier titre olympique. Dans les gradins, Marcel ne tient plus. : « C’est énorme. Deux sur la boite avec Béatrix (troisième, ndlr). On a enfin ouvert le compteur de l’équipe de France. » Marcel, les yeux rougis, tombent dans les bras de Thomas, un ami du fiston qui a fait le déplacement avec lui. Les deux hommes semblaient sûr de la force du biathlète français. Sans véritablement l’avouer.

Bon client, Marcel enchaîne les interviews. Au téléphone, avec les radios, devant les télés. Tous se précipitent pour avoir un petit mot du père du héros du jour. Marcel s’exécute. Avec le sourire et une certaine délectation. Et puis il y a le retour vers la station de Roza Khoutor. Sur le chemin, il tombe sur la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, qui le félicite une fois de plus et à qui il fait une bise. Une bière échangée dans la file d’attente des télécabines de la station, quelques autographes de plus, et le voilà qui file en direction du club France. La nuit promettait d’être très, très longue.

A lire aussi :

>> Fourcade : « Du mal à y croire »

>> Fourcade, c’est aussi Mister France !

>> Toute l'actualité des JO de Sotchi

Pierrick Taisne et à Sotchi