Colas : « Il y a pire, je relativise »

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Guilbaut, on vous imagine anéanti par cette blessure ?
Ça va, il y a pire, je relativise. Après, c’est vrai que c’est un peu frustrant de se blesser la veille des Jeux Olympiques, c’est sûr, surtout que j’ai eu deux années difficiles avec mon dos. J’ai réussi à revenir à mon niveau, je faisais une belle montée en puissance. Je commençais à bien skier, à reprendre des sensations et avoir mes sauts réglés. C’est vrai que c’est frustrant mais c’est comme ça. Il faut voir de l’avant.
Comment cette blessure s
Je savais complétement que c’était fini. Mon genou s’est totalement dérobé à la réception du deuxième saut. De toute façon, j’ai senti des petites douleurs dans l’entrée. Trois bosses avant le premier saut, je sentais que mon genou n’était pas normal. Je l’ai fini en réception du deuxième saut, je me suis dit : « Voilà, c’est fini pour toi ». C’est difficile de finir là-dessus.
A l
Non, ce n’est pas mon sentiment. On va dire qu’on est assez différent avec Brice par rapport à ça. Je n’ai pas envie de voir l’événement, ça risque de me frustrer plus qu’autre chose. J’ai envie de penser à autre chose, de me reposer et de prendre soin de moi.
Comment voyez-vous l
Je me suis déjà projeté dans l’opération mais il faut un peu de patience. Il faut que j’attende trois semaines avant que l’hématome se résorbe. Il va falloir être patient et je vais tout faire pour me rétablir vite et bien.