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L’argent fait le bonheur

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Avec trois médailles, toutes en argent, l’équipe de France a rempli l’objectif fixé avant les Mondiaux. Et s’est trouvé un beau leader de substitution avec Julien Lizeroux, qui a atténué la déception Jean-Baptiste Grange.

Fabien Saguez est un directeur technique heureux. Lui qui ambitionnait entre deux et trois médailles lors des Mondiaux de Val d’Isère a vu ses ouailles remplir l’objectif. Avec trois breloques argentées, glanées par Marie Marchand-Arvier (super-G) et Julien Lizeroux (super-combiné et slalom), les Bleus réalisent leur meilleur total depuis 2001. « Deux, on était conscient que c'était à notre portée. Trois c'est la cerise sur la gâteau, se réjouit Saguez. C'est aussi important d'être en phase avec nos objectifs et conscient des forces en présence. »

La moisson aurait pourtant être plus belle encore. Alors qu’il visait trois médailles, le leader supposé Jean-Baptiste Grange n’a terminé deux manches d’une même épreuve que lors du géant, pour une septième place finale. « C'est une déception pour "Jibé", c'est certain, reconnait le DTN. Le ski est un sport avec beaucoup de paramètres. Mais il faut aussi voir un point positif : quand Jean-Baptiste n'atteint pas son objectif, l'équipe est là pour le suppléer. »

C’est en effet Julien Lizeroux qui a répondu présent durant cette quinzaine. Sur un nuage depuis son succès à Kitzbühel, le skieur de la Plagne a enflammé la station avaline en « envoyer du gros », comme il aime à le répéter. Il avait ainsi suivi la voie tracée par Marie Marchand-Arvier, deuxième du super-G d’ouverture.

A l’image des géantistes Tessa Worley (7e) et Taïna Barioz (11e) ou du slalomeur Steve Missilier (6e), ces championnats du monde à domicile ont également permis de préparer les pousses prometteuses à l’échéance olympique. « Ces Mondiaux sont un point d'étape dans la perspective de Vancouver, insiste Yves Dimier, DTN de l’alpin. Ce n'est pas le moment de se relâcher. Il faut garder le même état d'esprit et aller chercher des médailles l'an prochain. » Et pourquoi pas plus de trois ?

La rédaction - Sylvain Coullon