Les tops et les flops français

Pierre Vaultier. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
LES TOPS
Martin Fourcade
Incontestablement l’homme fort de ces JO de Sotchi. Deux titres, une médaille d’argent. Du panache, du mental. Affaibli par un virus, il aurait même pu faire encore mieux. Chapeau bas et rendez-vous dans quatre ans à Pyeongchang. Il n’aura alors que 29 ans.
Pierre Vaultier
Le genou en vrac il y a deux mois, Pierre Vaultier -qui courait pourtant avec une attelle- a réussi le tour de force de remporter l’or olympique en snowboardcross. Un authentique exploit qui a mis du baume au cœur à tous les sportifs de haut niveau actuellement éclopés.
Le skicross
En plaçant trois de ses skieurs sur le podium olympique, le skicross tricolore a fait mouche. Cet exploit, on le doit à une politique de « recyclage » savamment mise en place par la FFS depuis 2010. A l’image de l’ex-géantiste Jean-Frédéric Chapuis, couvert d’or.
Missillier et Pinturault
Les deux skieurs ont mis fin à une interminable disette qui aura duré huit ans dans l’alpin. Une vraie bouffée d’oxygène, malheureusement sans lendemain puisque les slalomeurs ont fait pschitt malgré une 1ère manche bourrée d’espoirs.
Martinod et Rolland
De l’argent pour Marie Martinod, du bronze pour Kevin Rolland, et une entrée en matière réussie pour le halfpipe français dans le concert olympique. Mieux, ces deux skieurs acrobatiques ont fait souffler un vent de fraicheur avec leur décontraction et leur franc-parler.
Coline Mattel
Drôle et piquante, Coline Mattel a tapé dans le mile sur le tremplin comme en dehors. A 18 ans, elle confirme déjà tous les espoirs placés en elle et décroche, alors que c’était l’entrée des filles au programme olympique, la première médaille de la France en saut à ski.
LES FLOPS
Jason Lamy-Chappuis
Tenant du titre en combiné petit tremplin, Jason Lamy-Chapuis a complètement raté ses Jeux. En individuel comme par équipes. Une copie vierge et sans gloire dont l’explication ne doit pas être réduite à son rôle de porte-drapeau. Un simple trou d’air, espérons-le.
Les sports de glace
Turin 2006, Vancouver 2010, Sotchi 2014. Même constat, même fiasco, même punition. Un zéro pointé qui fait tâche et une fédération qui n’en finit plus de diviser. Des pleurs, des insultes, des contre-performances, des accusations. Un soap-opéra qui n’en finit pas.
Les filles du biathlon
A l’exception d’Anaïs Bescond qui a surnagé, les biathlètes françaises ont raté leurs Jeux et n’ont pas su surfer sur la vague Fourcade. Erreurs au tir, médiocrité sur les skis, petite santé. Au final, les filles rentrent au bercail fanny. Comme en 2002 et 1998
MMA et les filles de l’alpin
A l’image de Marie-Marchand Arvier qui s’est pris deux fois les pieds dans le tapis de neige en deux courses, les filles de l’alpin ont fait de la figuration. Seule Marmottan (5e du slalom) a fait illusion. L’absence de Tessa Worley et Marion Rolland était trop difficile à combler.
Ophélie David
Certes, on est (très) sévère avec elle. Moins flop que maudite, Ophélie David n’est toutefois pas parvenue à décrocher une médaille olympique. Comme en 2010 à Vancouver. Une chute en finale, et c’est la cata. Une vraie malédiction pour la reine du skicross.