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Masseglia : « Faire mieux qu’à Vancouver »

Denis Masseglia, le président du CNOSF

Denis Masseglia, le président du CNOSF - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Alors que vont s’ouvrir les XXIIes JO d'hiver à Sotchi, Denis Masseglia, le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) espère que la France battra son record de médailles établi à Vancouver (11 médailles).

Président, ne trouvez-vous pas que les polémiques ont particulièrement pollué la montée en puissance vers ces Jeux ?

C’est le lot. Ça avait été le lot à Pékin et puis après, il n’y avait eu que des commentaires sur la qualité de la cérémonie d’ouverture. On n’aura pas la même chose que ce qu’on avait eu à Pékin et à la Londres. Je pense qu’on aura le droit à ce qui représente la Russie, avec notamment les Chœurs de l’Armée Rouge qui vont aussi faire vibrer les cœurs qui seront là.

Jason Lamy-Chappuis incarne-t-il un certain idéal français ?

C’est un très beau porte-drapeau. J’avais déjà eu l’occasion de le dire au moment de sa désignation. D’abord, c’est le seul champion olympique de la délégation donc ce sera bien d’avoir un champion olympique comme porte-drapeau et capitaine de l’équipe de France olympique. J’espère qu’à la sortie, il ne sera pas le seul, ce qui voudrait dire qu’il le serait de nouveau et qu’il y en aurait d’autres qui le seraient aussi.

Quels sont vos objectifs en termes de médailles ?

Avec l’introduction de nouvelles disciplines, l’objectif est de faire mieux qu’à Turin (9 en 2006) et Vancouver (11 en 2010). Dans le même temps, on a des blessés, notamment Tessa Worley, ce qui n’est pas rien. Et puis, il faut toujours compte du lot de surprises agréables et désagréables. Avant Vancouver, personne n’aurait par exemple parié sur la médaille d’or de Vincent Jay en biathlon.

Cette équipe de France dégage une certaine fraîcheur et une vraie sympathie...

Oui, cette équipe a une image sympa parce que les athlètes font passer un message de confiance et d’humilité. Il y a toujours dans leurs propos le respect de l’adversaire et de la difficulté inhérente aux JO. Fourcade et Lamy-Chappuis sont attendus, Alexis Pinturault n’est pas un leader de Coupe du monde au même titre que Martin (Fourcade) ou Jason. Ce sont ses premiers Jeux, ce n’est pas le favori. Ce n’est ni Martin, ni Jason, ni Killy. Il faut le laisser grandir.

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Recueilli par FG et DJ