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Péchalat-Bourzat : « On ne pouvait pas se permettre de perdre »

Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat

Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat - -

Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat ont enflammé Bercy en remportant le Trophée Bompard ce samedi en danse sur glace. Une victoire qui permet aux doubles champions d’Europe en titre d’engranger des points pour la finale du Grand Prix, qui se déroulera à Sotchi (6-9 décembre).

Nathalie et Fabian, que pensez de votre belle performance ?

Fabian Bourzat : C’était difficile, mais on a quand même sorti un très bon programme. Je pense que l’ambiance, quasiment à égalité avec celle de Nice, nous a bien boostés jusqu’à la fin et nous a bien sortis de notre stress. C’est enrichissant de faire des compétitions dans ces conditions.

En vous regardant sur la glace, on a plutôt eu l’impression que c’était très facile…

Nathalie Péchalat : C’est parce que l’on a des éléments techniques à réaliser à peu près toutes les dix ou quinze secondes, on est donc obligé de vraiment se mobiliser. On ne peut pas juste se faire plaisir en écoutant la musique et danser. Tout à l’air facile, mais ce n’est qu’une façade car pour le moment, on est encore vraiment focalisé sur le programme, sur les éléments à réaliser. C’est un programme quand même assez dur physiquement et techniquement. Ça demande de la concentration. Ça ira mieux dans quelques semaines, voire quelques mois.

C’est une victoire logique selon vous ?

Fabian Bourzat : On est tête de série sur les épreuves du Grand Prix, comme les Canadiens et les Américains. Ce n’était pas une victoire évidente, mais on était venu pour ça. On a dit en début de semaine, lorsque l’on était arrivé, qu’une deuxième place n’était pas acceptable. On est double-champions d’Europe, et on compte le rester. Face à des Européens, on ne pouvait pas se permettre de perdre.

Est-ce spécial pour vous de gagner à Paris ?

Fabian Bourzat : C’est toujours une bonne ambiance. En plus, la patinoire n’avait jamais été aussi pleine depuis que le Trophée Bompard existe. J’espère qu’il y aura encore plus de monde l’année prochaine ainsi que dans les années à venir, même si l’on ne sera plus là pour en profiter.

Propos recueillis par Camille Gelpi