Aubert en quête de confiance

Sandrine Aubert aimerait retrouver les joies d'un podium - -
Un déclic. Voilà ce que Sandrine Aubert est venue chercher à Semmering. Après un début d’exercice raté, la Française de 28 ans espère se relancer dans la station autrichienne. C’est donc avec une envie débordante qu’elle s’élancera à l’assaut du quatrième slalom de la saison ce mercredi. « Sandrine ne s’exprime pas à son niveau en ce moment. Mais ce n’est qu’une question de temps car c’est une excellente skieuse, estime Jean-Philippe Vulliet, le directeur sportif du ski alpin féminin. Elle va revenir aux affaires. J’en suis convaincu. »
Après avoir tutoyé les cadors du circuit la saison passée, la skieuse des Deux Alpes, auteur de quatre victoires en Coupe du monde depuis le début de sa carrière, peine à retrouver ses sensations. « Elle se sait attendue désormais, explique Vulliet. Elle a une pression supplémentaire. C’est difficile pour elle. Mais il faut lui faire confiance et lui laisser un peu de temps. Elle n’a jamais réussi ses débuts de saison. J’espère que ça va aller mieux maintenant. Elle s’entraîne dur pour cela. On n’essaie de bien l’entourer pour qu’elle reste calme et sereine. »
Amiez : « Elle est capable de revenir à tout moment »
Une solidarité qui devrait aider Aubert à reprendre confiance une semaine après sa chute à Courchevel. Pour cela, elle peut s’inspirer des exploits de sa compatriote Tessa Worley, vainqueur ce mardi de son troisième géant de la saison. « J’espère que les succès de Tessa vont la booster, lâche Sébastien Amiez, consultant ski pour RMC Sport. Déchargée d’un peu de pression, elle va pouvoir se reconcentrer sur son ski. Elle n’a fait que trois courses. Il en reste encore sept. Sandrine est capable de revenir à tout moment. C’est son point fort. »
A condition de ne pas confondre vitesse et précipitation. « Il faut qu’elle revienne petit à petit afin de se reconstruire pour la suite de la saison », poursuit le vice-champion olympique de slalom en 2002. A un mois et demi des championnats du monde de Garmisch-Partenkirchen (Allemagne), un premier sursaut serait le bienvenu.