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Fayed : "C’est mon gros cadeau"

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Guillermo Fayed a décroché son tout premier podium en Coupe du monde, ce samedi en terminant deuxième de la descente de Lake Louise. A 29 ans, le skieur de Chamonix ne cachait pas sa joie et son émotion après la course.

Quel est le sentiment dominant après ce superbe podium ?

Je suis aux anges. Je n’ai jamais connu ça. Ça fait deux ou trois ans que je cours après mon premier podium. Et le faire sur la première course de la saison, c’est incroyable. En plus hier, c’était mon anniversaire. Donc, c’est mon gros cadeau (rires).

Qu’est-ce qu’il s’est passé sur cette course ?

J’aimerais vraiment le savoir pour pouvoir le refaire à chaque fois. On a fait une préparation hyper difficile sur les skis. On a vraiment eu du mal à trouver des bonnes conditions. J’avais un gros déficit physique, j’ai vraiment axé là-dessus. Aujourd’hui, c’était une super journée, je me sentais bien, j’étais tranquille et le bon stress était revenu.

« Il y aura quand même une bière ce soir »

Avez-vous senti dès le départ que vous étiez dans le coup ?

Sur une neige comme celle de Lake Louise, il faut laisser vivre le ski, se faire plaisir et vraiment le lâcher. Il fallait parfois accepter de sortir large. Ce sont des choix qui se sont enchaînés et qui ont été payants.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit une fois la ligne d’arrivée franchie ?

Avant de voir que j’étais 2e, je me suis dit que c’était un bon run. Quand j’ai vu le 2, c’était juste incroyable. C’est trop bon ! C’est magique. On est vraiment une grande famille et tout le monde est venu me féliciter, même si la journée n’est pas été facile pour tous. Il y a vraiment une superbe ambiance. On est dans un bon groupe, avec une bonne dynamique. Ça monte en puissance.

Qu’est-ce que ce podium va changer ?

Ça va m’apporter plus de confiance. Quand tu recherches un podium depuis huit ans en Coupe du monde, tu regardes ton palmarès et tu ne vois aucun podium. Tu te dis qu’il te manque un truc et que tu ne sais pas ce que ça fait de monter sur la boîte. Aujourd’hui, je sais que monter sur le podium, c’est magique. Tu te dis que quoi qu’il arrive, j’aurais fait ma course.

Le week-end n’est pas fini, il reste le Super-G. Il ne faudra pas trop faire la fête ce soir…

Non, non. Hier, c’était déjà mon anniversaire et j’étais en train de dormir à 21h30 (rires). Mais je pense qu’il y aura quand même une petite bière ce soir. La récompense !

Propos recueillis par Georges Quirino