Grange : « Je suis d’attaque ! »

Jean-Baptiste Grange - -
Jean-Baptiste, comment se prépare ce rendez-vous olympique ?
Je me prépare au mieux. On a réattaqué très tôt cette année, vers mi-mai. On est remonté sur les skis fin juin, avant un stage à Ushuaia, en Argentine, sur le tout le mois d’août. En septembre et octobre, on a passé un peu de temps sur les glaciers en Europe. Je n’ai pas participé à la course d’ouverture de la Coupe du monde, dimanche dernier à Sölden, parce que je n’ai pas disputé de géant depuis un an et demi. Mais il y a eu un super résultat pour l’équipe de France (Alexis Pinturault a pris la deuxième place, ndlr).
As-tu déjà repéré les lieux où vont se dérouler les Jeux ?
Non, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion. Il y a eu une étape là-bas en 2012 mais j’avais des problèmes de dos et j’avais décidé de faire l’impasse. J’ai vu que ce serait des profils assez techniques, avec pas mal de pentes.
Quelle sera ton ambition à Sotchi ?
J’y vais avec de la confiance même si je suis actuellement 25e mondial. J’ai connu quelques pépins physiques sur les dernières saisons mais j’ai eu l’occasion de faire une vraie préparation physique cet été. Je suis d’attaque pour cette saison. Le début de la Coupe du monde va être important pour revenir le plus rapidement aux avant-postes de la hiérarchie mondiale et bénéficier d’un bon dossard sur les Jeux.
Il parait que tu as une affection particulière pour Saint-Etienne. Pourquoi ?
Mon père a toujours supporté les Verts. Il était présent à Glasgow en 1976 pour la finale de la Coupe d’Europe (perdue 1-0 contre le Bayern Munich, ndlr). C’est un club populaire dans la région et qui a marqué l’histoire du foot. Et j’ai pas mal d’amis qui sont supporters de ce club. Ça créé forcément des liens.
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