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Le cauchemar de MMA

Rien n'a fonctionné pour Marie-Marchand Arvier.

Rien n'a fonctionné pour Marie-Marchand Arvier. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Une soufflante, deux courses, deux chutes, deux échecs. Après être de nouveau tombée ce matin lors du Super-G, Marie Marchand-Arvier a vécu des JO de Sotchi cauchemardesques. Abattue, la Française évoque même une retraite anticipée.

Avec le bosseur Guilbaut Colas et le skieur Brice Roger, Marie Marchand Arvier est assurément la grande poissarde française de ces Jeux Olympiques d’hiver. Déjà victime d’une chute lors de la descente et d’un recadrage public malvenu de la part de son coach Nicolas Burtin, MMA est cette fois-ci sortie au bout de trois portes. Pour la Française, le bilan est sans appel : deux départs, deux courses, deux courses, deux échecs. Et des Jeux traversés tel un fantôme.

Très émue après sa nouvelle sortie de piste en Super-G, Marie Marchand-Arvier, les yeux cachés derrière des lunettes de soleil qui masquaient difficilement ses larmes, a confié dans un premier temps : « C’est difficile de passer la deuxième épreuve de la journée : après être sortie de piste, il faut affronter les journalistes et la réalité. C’est un moment difficile dans ma carrière. J’avais préparé les JO avec beaucoup d’envie. Aujourd’hui, c’est un peu dur. Sur la descente, tout le monde m’a dit que j’étais partie avec de bonnes intentions, ça m’a mis du baume au cœur pour saisir ma chance aujourd’hui. Ça n’a pas été le cas. C’est une position difficile pour moi cette saison et je n’ai pas réussi à sortir de ce cercle vicieux. »

« Envie d'arrêter le ski »

Et d’ajouter, toujours à chaud : « Il va falloir analyser ce qu’il s’est passé pour ne pas revivre tout ça parce que ce n’est vraiment pas marrant. J’ai beaucoup de poids sur mes épaules. C’est moi qui avais les clés et qui pouvais changer tout ça. J’ai envie de rentrer chez moi et d’arrêter le ski. Mais il ne faut pas réagir à chaud et analyser tout ça. »

Déjà mal en point, Marie Marchand-Arvier va devoir également affronter une réalité bien de notre époque : la déferlante des réseaux sociaux, si impitoyables et cruels, et qui n’ont pas tardé à réagir. Ainsi, on pouvait voir se répandre peu après et à la vitesse de l’éclair ses initiales « MMA », avec la mention « Mixed Martial Arts », en référence à ces combats de free fight où l’on mord souvent la poussière et l’on se prend des gamelles à répétition…