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Marchand-Arvier : « Les absences sont difficiles à gérer »

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EXCLU RMC SPORT. Alors que Marion Rolland et Tessa Worley sont forfait pour les Jeux, Marie-Marchand Arvier se retrouve aux centres des attentes en équipe de France. Un statut auquel ne goûte pas forcément la skieuse de 28 ans.

Marie Marchand-Arvier, avec les forfaits de Tessa Worley et Marion Rolland, vous vous retrouvez chef de file improvisée de l'équipe de France

C’est vrai que ce n’est pas évident. Bien sûr, c’est plus dur pour elles que pour moi. Je vais essayer de faire ce que j’ai de mieux à faire, c’est-à-dire mon job, bien skier, pour gagner des courses pour moi et pour elles, en espérant qu’elles reviennent le plus rapidement possible.

Comment vivez-vous les blessures qui s'enchaînent dans le groupe France ?

Ça fragilise forcément l’ambiance de groupe. D’autant que Tessa et Marion sont des leaders. Nous, on est plus outsiders par rapport à elles. La lumière revient sur nous et c’est un peu plus délicat à gérer. Mais ça reste un sport individuel, je vais essayer de me concentrer sur ce que j’ai à faire, à savoir skier bien et vite.

En quoi leur absence est-elle un handicap pour vous ?

Au niveau de la préparation, ce n’est pas forcément pénalisant, car on a toujours des objectifs d’entraînement. C’est plus au niveau des compétitions, où on n’a pas ce petit choc de se faire battre par la copine et de se dire qu’on peut faire mieux. Pour moi, c’est peut-être une excuse, mais ça a été difficile sur les premières courses. Mais j’essaye de retrouver le rythme et de faire avec.

Avez-vous déjà les Jeux olympiques dans la tête ?

Les Jeux, c’est quelque chose d’unique. Le globe récompense la polyvalence et la forme d’une saison, donc sportivement, c’est ce qu’il y a de plus beau, mais au niveau des sensations, je pense que les Jeux, c’est vraiment autre chose. Moi, j’en rêve depuis toute petite, ça fait partie de moi, mais j’y penserai surtout le jour J. 

D'autant que vous êtes souvent performantes sur les courses d'un jour...

C’est quelque chose d’excitant et de différent de notre circuit habituel de Coupe du monde. Je pense qu’à 28 ans, j’ai une expérience qui va m’apporter quelque chose pour ces Jeux de Sotchi. Je vais essayer de construire ma saison pour y arriver en forme et faire mieux que ce que j’ai fait dans les Jeux précédents (meilleure performance : 7e en descente en 2010, ndlr).

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