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Méribel : Lizeroux fait un salto… au départ !

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Julien Lizeroux va entrer dans les zappings du monde entier… Le Français a complètement manqué son départ sur le slalom de Méribel ce dimanche en faisant une roulade en s’élançant.

Après la chute très rapide de Marion Rolland aux JO 2010, les zappings du monde entier vont se régaler avec une nouvelle séquence spectaculaire et drôle mettant en scène un skieur de l’équipe de France. Et cette fois, les rires ne seront pas gênés, tempérés, par les graves dégâts causés au genou de la Française à Vancouver. La star du jour, c’est Julien Lizeroux. Le Français a pris le départ de la première manche du slalom de Méribel, lors des finales de la Coupe du monde, en… salto ! Une belle roulade avant dès la sortie du portillon qui l’a contraint à repasser ensuite le premier piquet du tracé.

Très vite conscient qu’il allait faire le buzz, il a fini à 16 secondes du vainqueur de cette première manche, l’Italien Stefano Gross. C'est l'Autrichien Marcel Hirscher qui l'a emporté après la seconde manche. « Le slalom, c’est une succession de petits détails qui font la différence, explique Julien Lizeroux. Quand il y en a un qui ne fonctionne pas, c’est la catastrophe. J’ai voulu tout donner, du départ à l’arrivée. J’ai les deux bâtons qui ont ripé. Quand on n’a plus d’appuis, qu’on donne tout, ça fait badaboum ! »

Lizeroux : « Je préfère le prendre avec le sourire » 

« Il n’y a rien de plus frustrant, surtout pour moi, poursuit le Français. Ça faisait cinq ans que je n’étais pas aux finales, quatre ans que je n’étais pas dans les 15 premiers au départ. C’est la seule course qu’on fait à la maison cette année. Et moi, je fais badaboum avant la première porte... » Mais ce salto ne va pas faire déprimer Julien Lizeroux. « Je préfère le prendre avec le sourire, assure-t-il. Même si je n’ai pas apporté beaucoup de spectacle pour les gens qui sont venus et que j’en suis désolé, au moins, ils ont le sourire quand ils me regardent. C’est déjà ça ! » 

Le Plagnard se prépare désormais à voir la séquence tourner en boucle, à la télé ou sur les réseaus sociaux. « Je ne fais pas du ski pour devenir une star du web, mais juste parce que j’adore ça. J’adore la compétition. C’est comme ça… Je ne peux pas revenir en arrière. Je vais me faire brancher. La première qualité d’un être humain, c’est de savoir rire de soi-même. Aujourd’hui, je me fous bien de ma gueule et je crois qu’on me le rend bien. La Plagne, c’est la terre du freestyle. C’était une spéciale dédicace à mes copains halpipeurs, Ben Valentin et Kévin Rolland ! » 

La rédaction avec GQ à Méribel