Noens : « Ça revient au bon moment »

Quatrième ce dimanche du slalom de Kranjska Gora, Nastasia Noens a confirmé son retour au top. Troisième à Bormio début janvier, la Français espère bien créer la surprise, le 21 février prochain sur le slalom des JO de Sotchi.

Nastasia, comment s'est passée votre dernière course avant les Jeux ?

Ça s’est super bien passé, avec une très bonne deuxième manche. A Flachau, j’étais sortie de piste, donc le résultat était forcément mauvais. Mais cette performance d’aujourd’hui (dimanche) me permet de rentrer dans le Top 15 pour Sotchi, où j’aurai un meilleur dossard. C’est bien ! 

Les conditions météo ce week-end étaient plutôt dantesques. Ça vous met déjà dans le bain avant Sotchi

On a bien vu aujourd’hui, c’était assez chaotique. Même si le fond de la piste reste dur, il neige beaucoup et c’est assez différent de ce qu’on a l’habitude d’avoir. A Sotchi, je pense que ça sera un peu pareil. Au moins, on est bien habitué (rires).

Comment expliquez-vous votre retour en forme ?

C’est à la fois physique et mental. J’ai fait un gros bilan à la fin de la saison. C’est un peu comme une blessure. J’en suis sortie encore plus forte, avec une grosse hargne. Je voulais retrouver une simplicité technique et moins me fatiguer sur les skis. Ça s’est mis en place, mais j’ai mis du temps à le confirmer sur les courses. Depuis le mois de janvier, je retrouve tous mes repères. Ça fait vraiment plaisir.

« Je n

On sent vraiment que votre moral est revenu au beau fixe...

Oui, c’est sûr. L’année dernière, c’était vraiment compliqué. Je n’en voyais pas trop le bout. Là, j’ai tout mis en place pour que ça revienne. Ça a mis du temps, mais ça revient au bon moment.

Quel est désormais votre programme lors de cette dernière ligne droit avant l'échéance olympique ?

Moi, j’ai encore un peu de temps car je suis alignée sur les derniers jours des Jeux. Le slalom a lieu le 21 février et je ne partirai à Sotchi que le 17. Là, il va y avoir une grosse préparation sur les skis en France. Ça me plait bien d’arriver sur place au dernier moment, pour faire ma course. Je prendrai d’abord l’ambiance des Jeux devant ma télé.

La rédaction