Pinturault : « De belles choses à faire »

Alexis Pinturault - -
Alexis Pinturault, quel est votre quotidien actuellement ?
En ce moment, on s’entraîne. Après Zagreb, le slalom parallèle de Munich, qui devait avoir lieu le 1er janvier, a été annulé. On en profite pour s’entraîner et faire des courses FIS.
Est-ce embêtant de ne pas enchainer les compétitions ?
Non pas forcément, ça fait toujours plaisir de couper un peu en passant du temps avec sa famille. Ça va être les derniers moments avant que la nouvelle commence. En 2014, on enchainera course sur course et on n’aura plus énormément de temps pour respirer.
Allez-vous mettre l'accent sur le slalom, où vous éprouvez plus de difficultés ?
Oui, d’autant qu’on s’est pas mal entraîné en slalom ces derniers jours. Le mois de janvier est chargé en slalom et très important pour les slalomeurs. Il est judicieux de remettre les petits skis et de reprendre les repères pour être dans de bonnes dispositions en janvier.
Attachez-vous plus d'importance à la régularité en Coupe du monde qu'aux JO de Sotchi ?
Sur une année comme celle-là, les Jeux Olympiques sont très importants, c’est l’un des objectifs principaux de l’année. Ça n’arrive qu’une fois tous les quatre ans. J’aurai peut-être la chance d’en faire trois voire quatre au maximum sans compter les blessures ou l’état de forme. Sur une carrière d’une dizaine d’années, ce sont des évènements marginaux et c’est ce qui fait la beauté de la chose et donne l’importance à cet évènement. Ça reste la cerise sur le gâteau de cet hiver. Mais sans de bons résultats en Coupe du monde, on hypothèque nos chances d’avoir des médailles aux JO. Sans résultat, on a des moins bons dossards et on diminue nos chances.
Vous sentez-vous proche d'une victoire en Coupe du monde ?
En géant, ce n’est pas passé loin. Je suis passé à trente centièmes, c’est un faible écart et il suffit juste d’une petite faute de l’un et que l’autre enchaine mieux. C’est très proche et il ne me manque pas grand-chose. Le plus gros de la saison arrive, on n’a pas encore fait énormément de courses. Je me sens bien et il y a de belles choses à réaliser. Ça ne dépend pas uniquement de moi, mais il y a de belles choses à faire durant les courses à venir.
Quel est votre objectif au classement général, où vous êtes actuellement cinquième ?
C’est très compliqué de savoir mais je vais faire au mieux pour gratter des places. Les autres derrière vont aussi essayer de gratter ma place. Ça va se jouer au coude à coude, mais l’objectif des futures années sera de remporter le gros Globe. Pour le moment, je suis un peu court dans les disciplines de vitesse mais je me construis et c’est le plus important.
Après le double attentat à Volgograd, êtes-vous inquiet pour votre sécurité et celle de l
Pas réellement. Le nécessaire sera fait par la Russie, la France et les autres Etats. Personnellement, j’y vais pour un évènement. Il y a l’air d’y avoir des tensions, mais notre but est de faire du ski et on n’est pas là pour faire de la politique.
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