Pinturault : « Favori ? Je m’en fous »

Alexis Pinturault - -
Alexis, le super-combiné débutera par la descente ce lundi (12h). Où en êtes-vous de l’apprentissage de cette course ?
Ça se passe plutôt bien. Le premier entraînement a été plutôt difficile. Le deuxième était déjà beaucoup mieux mais j’ai commis deux fautes. J’ai suivi l’épreuve des Mondiaux samedi. C’était une belle course avec un beau Français sur le podium (médaille de bronze pour David Poisson).
Justement, les Français ont déjà remporté trois médailles. Cela doit donner envie ?
J’avais déjà envie avant ces médailles. J’ai hâte de les suivre et de pouvoir faire la même chose.
Cela enlève aussi un peu de pression sur vos épaules…
Oui, d’un certain côté, l’esprit est moins pesant autour des techniciens. Les descendeurs s’en vont. Ils ont accompli une belle semaine. Cela enlève une certaine pression, notamment sur le plan médiatique. Une part du boulot a déjà été remplie. Mon objectif reste d’aller chercher au moins une médaille.
Vous êtes l’un des grands favoris du super-combiné. Comment vivez-vous cela ?
Globalement… je m’en fous. Etre favori, c’est beau, mais si on n’arrive pas à accomplir l’objectif, ça ne sert pas à grand-chose.
Que faut-il faire pour devancer des skieurs tels que Ligety ou Kostelic ?
Déjà essayer de faire une très bonne descente. Si je peux creuser un peu l’écart avec les favoris du slalom, ce sera déjà bien. Il faudra ensuite tout lâcher sur le slalom pour aller chercher ceux qui auront gagné la manche de descente.
Cette épreuve en deux courses vous convient-elle ?
En super-combiné, on peut terminer 25e de la descente et se retrouver sur la plus haute marche du podium. Cela a été le cas pour moi à Wengen. J’étais 22e et je me suis retrouvé premier. C’est la seule discipline où on peut remonter autant en une manche.