Ski alpin: Schladming, c’est Ibiza !

- - AFP
Après la terrible descente de Kitzbühel où Aksel Lund Svindal s’est « fait les croisés », les skieurs ont rendez-vous mardi à Schladming à l’occasion du slalom. Une épreuve qui ne sourit pas aux Français, toujours privés de podium en Coupe du monde cette saison. « On aimerait bien rectifier cela le plus rapidement possible », reconnait Julien Lizeroux. A 36 ans, le spécialiste de la discipline n’en est pas à sa première sur la neige autrichienne. Cette étape de Schladming, il la connaît par cœur. « C’est une piste super exigeante avec beaucoup de dénivelés, dit-il. Ce n’est pas une énorme pente mais il n’y a aucun plat. Ça skie vite. La moindre faute se paye très cher. »
Lizeroux : « Un slalom dans un stade de foot »
Voilà pour l’aspect purement technique. Car Schladming, c’est aussi une atmosphère très particulière. « Il suffit d’aller voir une seule fois cette course dans l’aire d’arrivée pour se rendre compte qu’on fait un slalom dans un stade de foot, poursuit le Savoyard. Déjà c’est la nuit… Et puis je ne sais pas si ça résonne plus mais il y a quand même 50 000 personnes ! C’est un truc de fou, c’est la fête du ski et des skieurs. »
Nuit blanche pour les fêtards
Et des noctambules ! Car après le slalom, la soirée ne fait finalement que commencer. « C’est quand même une sacrée bringue, se marre Julien Lizeroux. Il faut aller dans les rues à 5h du matin pour se rendre compte qu’il y avait effectivement du monde et qu’ils n’ont pas bu que de l’eau claire ! Mais c’est le folklore ! C’est différent de ce qu’on a pu vivre en Suisse où c’est un petit peu plus ambiance famille, « fans de ski ». Entrer dans un chaudron, je trouve ça cool. » Alors, si vous aimez le ski et la fête, rendez-vous mardi à 17h45 pour la première manche…