Worley : « Etre bien réveillée dès les premiers virages »

Tessa Worley - -
Tessa, vous revenez tout juste d’une mini-pause de quelques jours. L’occasion de recharger les batteries ?
Oui, la pause a fait beaucoup de bien parce qu’on a eu trois ou quatre jours de repos complet et on a passé les fêtes en famille. Ça nous a fait vraiment du bien. Le mois de décembre était très chargé, surtout au niveau des courses en géant. Il a fallu bien enchainer, bien être en forme jusqu’au bout. Et après, ça fait du bien de se reposer complètement.
Semmering, ce sont plutôt de bons souvenirs pour vous, avec votre victoire en 2010…
J’ai de bons souvenirs là-bas. Les podiums, c’est clair que ça fait beaucoup de bien en début de saison et j’ai vraiment envie de continuer sur cette voie-là. Pourquoi ne pas faire mieux ? Et pour faire mieux, je sais ce que j’ai à faire : faire deux manches pleines sur la même course. On va essayer de faire ça dès ce week-end. Et tout au long de l’hiver, continuer avec la même envie. On verra ce que ça va donner à la fin de l’hiver. Et on verra bien où on se situera.
Quels seront vos objectifs avant le départ ?
L’objectif d’avant-course sera déjà de physiquement bien se réveiller. Parce que mine de rien, les quatre jours de repos, ça nous a changé un petit peu notre rythme. Donc voilà, déjà, se remettre dedans. Puis après, l’entraînement de ski. On va faire quelques passages où on va essayer de trouver des bonnes conditions. Remettre un peu les skis quand même et faire quelques réglages pour tout de suite être dans le tempo et tout de suite être bien réveillée dès les premiers virages de la première manche.
On vous voit un peu dans toutes les disciplines. Pourquoi faire le choix de vous aligner sur les épreuves techniques et sur les épreuves de vitesse ?
Des fois, ça fait du bien de changer. Comme sur l’épreuve de descente, le faire sans pression. En géant, il faut que j’arrive à gérer cette pression pour skier relâchée, comme à l’entraînement. Et en vitesse, c'est se servir de ce relâchement pour skier vite et ce sont des courses où j’apprends petit à petit à connaitre les skis, à savoir comment aller vite. C’est de l’apprentissage.
Vous êtes clairement la « leader » de l’équipe de France féminine…
Ce n’est pas évident parce que je n’aime pas trop ce mot-là. Par rapport aux résultats, peut-être que beaucoup de personnes me voient comme ça, mais moi, ce n’est pas ce que je ressens. Ce n’est pas non plus ce que j’ai envie de faire. On est chacun dans notre saison et j’essaye de faire évoluer ma saison en fonction de mes résultats. Après, par rapport à toute l’équipe, j’espère juste que les autres filles arrivent à se servir de ça pour prendre confiance et aller chercher leurs propres résultats. Que la qualité du groupe soit encore meilleure et que les résultats découlent des résultats.
Les championnats du monde de Schladming arrivent assez vite (4 au 17 février 2013). Comment allez-vous les aborder ?
Pour les Mondiaux, je crois qu’on a tous bien en tête ce qui est important et les objectifs. Donc c’est sûr qu’on y va tous avec l’envie de ramener des médailles.