Worley : « Le globe de géant est dans un coin de ma tête »

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Tessa, comment s’est passée votre préparation ?
Super bien ! On a passé deux mois en hiver dans l’hémisphère sud, en Argentine, à Ushuaïa. Nous avons eu des supers conditions. Comme tous les ans, nous sommes toujours bien accueillies là-bas. C’est un peu le QG français. On a pu faire un gros travail de préparation. On l’a même affinée pour Sölden où on va retrouver tout le monde. Ça va nous mettre tout de suite dans le bain.
Quelles seront vos ambitions cette saison ?
Toujours les mêmes : skier le plus vite possible tous les jours de l’hiver. J’ai fini 2e du classement général de géant la saison passée. Forcément, le petit globe est dans un coin de ma tête. Je vais essayer d’être régulière, de skier comme je sais le faire.
Vous avez d’excellents résultats en géant, de moins bons en slalom. Avez-vous des ambitions dans cette discipline ?
Bien sûr. Petit à petit, j’obtiens de meilleurs dossards. Je gagne des points en Coupe du monde. Pourquoi ne pas faire quelques Top 10 ? Je veux suivre ma progression comme je l’ai fait en géant. En revanche, le général n’est pas mon objectif car je ne fais pas toutes les disciplines. Bien sûr, j’aimerais être mieux classée, d’autant que j’ai aussi envie de faire aussi un peu de vitesse, du Super-G.
Vous êtes jeune. Dans quels domaines devez-vous encore progresser ?
Sur les aspects techniques, je dois faire mieux sur la solidité et la régularité. Je peux faire une bonne course mais aussi passer à côté. J’ai envie de ne faire que des bonnes courses. Je dois aussi progresser dans les autres disciplines. Le slalom et le super-G sont complètement différents du géant. J’ai pas mal de boulot. Je peux gagner en expérience. J’ai encore pas mal de marge.