Une médaille d’or… en chocolat ?

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« Positif ! » Pour les Français, champions du monde du « Team Event », l’épreuve de ski alpin par équipe, c’est manifestement le mot du jour. Loin des adjectifs dithyrambiques qui accompagnent communément les titres de champion du monde, Thomas Fanara, Cyprien Richard ou encore Fabien Saguez, le DTN, répètent le terme à l’envi aux journalistes qui les interroge sur la véritable valeur de cette médaille.
« Pour moi, ce titre a la même valeur que les autres, assure Thomas Fanara. Les médailles sont faites du même métal. C’est un peu pénible qu’on nous pose toujours la question. Quand les biathlètes font des médailles par équipe sur les grands rendez-vous tout le monde est content… »
Saguez : « Il reste encore quatre marches »
Cette médaille d’or a beau être la première de l’équipe de France aux championnats du monde depuis 2001 et le titre de Régine Cavagnoud sur le Super-G, elle est pourtant loin d’avoir la même saveur. Tout simplement parce que dans un sport individuel, cette épreuve par équipe, avec ses règles complexes, est de loin la moins prestigieuse. Tant pis si Fabien Saguez en avait fait un objectif. « C’est super de rentrer dans cette deuxième semaine comme ça, insiste-t-il. Les athlètes se sont mis en confiance. C’est une étape parmi les cinq qu’on avait cette semaine. Il reste encore quatre marches à gravir. »
Ces quatre marches, se sont les épreuves de géant et de slalom pour les hommes et les femmes à partir de ce jeudi. Les seules, finalement, où l’équipe de France peut décrocher l’or. Avec une médaille autour du coup, nul doute que Thomas Fanara, Cyprien Richard ou Tessa Worley sauraient trouver des mots beaucoup plus éloquents…