Paris contre le reste du monde

Titré la saison dernière, Paris United s’apprête de nouveau à relever le défi des World Series of Boxing, ce vendredi soir face aux Istanbulls (groupe B, 21 heures). Un challenge d’autant plus relevé que le format de la compétition a évolué.

« Une chose est sûre, défendre ce trophée et titre mondial ne sera pas facile ». D’entrée, Brahim Asloum annonce la couleur. Le président de Paris United sait qu’il est toujours compliqué de confirmer. Après avoir raflé le titre des World Series of Boxing l’année dernière, son équipe sera attendue. Et naviguera aussi dans l’inconnu. « On est plus sur l’international désormais, précise le champion olympique à Sydney des poids mi-mouches. On va rencontrer des franchises du monde entier. »

Terminé le format de compétition répartissant les équipes par continent. Cette fois, les douze équipes inscrites seront réparties en deux poules. Les quatre premiers de chaque groupe s’affronteront en quarts de finale aller-retour, toujours sur le même rythme de cinq match, correspondant aux cinq catégories retenues par l’épreuve (poids coqs, poids légers, poids moyens, poids mi-lourds, poids lourds). Deux nouvelles franchises ont rallié la compétition, Leipzig (Allemagne), qui se trouvera dans la poule B, celle des Bleus et Mumbai (Inde).

« Il y a un engouement de plus en plus fort pour cette compétition, se réjouit Asloum. Le championnat a été diffusé dans plus de 49 pays l’année dernière. » Un championnat qui avait permis à Rachid Azzedine de rafler son billet pour les JO de Londres. « La saison dernière était qualificative. Cette fois, il n’y aura pas de qualifications olympiques à la clé… » Mais un sacré défi tout de même, avec la défense du titre.