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MMA: "Me mettre à l'abri financièrement", l'honnêteté de Parnasse sur le choix de sa prochaine organisation

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Samedi soir, au KSW Paris, Salahdine Parnasse n'a fait qu'une bouchée du Moldave Valeriu Mircea dans la défense de sa ceinture chez les moins de 70kg. Surtout, ce combat était le dernier de son contrat actuel avec l'organisation polonaise de MMA. Le Français a laissé filtrer quelques arguments qui pourraient l'aider à faire un choix pour la suite de sa carrière.

Il était attendu. Depuis 2017, Salahdine Parnasse n'avait pas combattu devant le public français. Une éternité à l'échelle d'un sport comme le MMA, qui ne cesse de se développer. Alors samedi soir à l'Adidas Arena, à l'occasion du KSW Paris, le combattant tricolore a montré tout son talent aux supporteurs français en expédiant dès le premier round son adversaire, le Moldave Valeriu Mircea, pour la défense de sa ceinture chez les moins de 70 kg.

Son high-kick dévastateur qui a éteint son adversaire après seulement quatre minutes n'a pas manqué d'électriser une foule acquise à sa cause. D'autant plus qu'il s'agissait du dernier combat de son contrat actuel avec l'organisation polonaise avant, peut-être, d'arriver au sein de la prestigieuse UFC.

"L'organisation qui paie le plus", Parnasse revendique son critère majeur pour la suite de sa carrière

Car Salahdine Parnasse est désormais à la croisée des chemins. Véritable star du KSW, sa carrière est à un tournant et il n'a pas fallu longtemps - avant sa victoire expéditive de samedi et juste après son combat - pour qu'il soit interrogé sur ses envies prochaines, afin de savoir où ce dernier allait évoluer dans les prochains mois.

Questionné par RMC Sport, le Français a botté en touche, tout en précisant des critères qui l'aiguilleront à arrêter une décision. "Vers quelle organisation je vais aller ? Celle qui paie le plus, qui peut me mettre à l'abri. J'ai une fille, j'ai envie de lui donner une bonne éducation. Il faut travailler très dur. Tant que je n'ai pas ça..." Un avis partagé par son entraîneur et mentor Stéphane ‘Atch’ Chaufourier. "Il y aura une priorité face aux gains, c'est le nerf de la guerre. Si la page se tourne demain, s'il y a une blessure, tout le monde va l'oublier et moi je ne veux pas qu'on l'oublie. Je veux faire en sorte que son avenir soit assuré."

"Le choix n'est pas fait du tout", a toutefois rappelé le combattant tricolore. "Je laisse les coachs faire ça. Moi je reste sur le combat. Ma vie c'est la salle, l'entraînement, c'est mon travail. Il y a aussi mes enfants. Pour l'instant je kiffe, je fais plaisir à ma famille, je vous fais plaisir."

CMP