Norvège : une parachutiste est décédée après un accident de base jump

Un Australien de 91 ans a survécu à un accident de parachutisme, s'en tirant avec seulement quelques hématomes après une chute dans l'océan - JACK GUEZ © 2019 AFP
Le base-jump est en deuil. Ce dimanche, une quinquagénaire allemande s'est tuée dans un accident de base-jump ce dimanche, sur la falaise de Katthammaren, un spot populaire pour le saut extrême en parachute, à Molde, dans l'ouest de la Norvège. Un camarade de la victime a alerté la police après avoir vu que son parachute ne s'était pas correctement ouvert, a rapporté la radiotélévision norvégienne NRK. Le corps sans vie de la victime a été détecté depuis un hélicoptère de sauvetage mais n'a pas pu être immédiatement évacué.
De nombreux accidents mortels ces derniers mois
Ce drame en Norvège n'est malheureusement pas le seul depuis quelques années. Le 9 août dernier, dans les environs de Lauterbrunnen (Suisse), un base jumper a été découvert mort après avoir sauté depuis la plateforme "High La Mousse", rapporte Le Matin. Ces accidents, souvent liés à un défaut d'ouverture du parachute ou au fait de heurter un obstacle, viennent après un saut d'une falaise, d'un pont, d'une antenne ou d'un immeuble. Après le saut, la vitesse d'un base-jumper peut atteindre 200 km/h.
Sport populaire (entre 8000 et 10 000 pratiquants dans le monde, dont environ trois cents en France), le base-jump est aussi l'une des disciplines les plus dangereuses au monde. Une étude de la mortalité en base jumping estimait que le risque annuel global de mortalité au début du siècle est d'un tué sur 60 participants. Au 14 février 2020, 383 personnes ont péri dans un accident de base-jumping depuis avril 1981, soit un taux de mortalité 43 fois supérieur à celui d'un saut en parachute depuis un avion.