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Gasquet et Simon à leur rythme

Richard Gasquet

Richard Gasquet - -

Solide devant Lorenzi, plus emprunté face à Garcia-Lopez, Richard Gasquet et Gilles Simon ont composté leur ticket pour les 8e de finale, où les attendent respectivement David Ferrer et Andy Murray.

A l’arrivée, le contrat est rempli. Mais pendant que l’un réalisait un match solide, l’autre a bien failli laisser sa peau, à quelques minutes d’intervalle, sur la terre battue de Rome. Gilles Simon n’a pas eu les mêmes facilités que Richard Gasquet, ce mercredi, pour valider son billet pour les 8ede finale.« J’étais favori du match même s’il a quand même battu Davydenko, raconte le Biterrois. Je ne voulais vraiment pas perdre ce match. Je suis content d’arriver en 8ème sans être fatigué. » Simon aurait aimé en dire autant. Le Niçois n’avait pas un foudre de guerre à écarter, en la personne de Guillermo Garcia-Lopez. Mais le qualifié espagnol n’était pas fait du même fer que la wild card italienne. Dominé dans le premier set (6-4), l’intéressé prend l’avantage dans le deuxième (6-2) avant de se détacher assez sérieusement dans le troisième (4-0). C’était sans compter sur l’orgueil de Simon, qui arrache son succès en 2h30 de jeu. « Il y avait 6-4, 2-1 donc ça allait encore pas mal et après j’ai perdu tous les jeux, raconte le Français. Là, je me suis dit que ça allait être très compliqué. Après, j’ai repris le dessus sur lui car il a commencé un peu à fatiguer. Sur la fin, j’étais beaucoup plus à l’aise… »

Au prochain tour, « Gilou » héritera d’un autre gros morceau, David Ferrer. Gasquet ne sera pas mieux loti. Son succès, tout en autorité sur Paolo Lorenzi (6-,3, 6-2, 36 coups gagnants, 9 fautes directes), qu’il avait déjà étrillé fin avril en 16ede finale à Estoril (6-1, 6-1), lui donne le droit de défier Andy Murray, tandis que l’autre Mousquetaire présent en Italie, Jo-Wilfried Tsonga retrouvera sur sa route Juan Martin Del Potro, qui l’a déjà battu à deux reprises cette année.« Juan Martin fait partie des quatre meilleurs joueurs du monde sur terre battue, estime le Manceau. Il est vraiment bon, pas facile à bouger. On verra ce que ça donne. C’est le test ultime de toute façon. Je joue un peu ce match comme je jouerai une finale. Battre un mec comme ça sur une surface comme ça, ce serait top.»

Federer expéditif, Nadal tranquille

Un autre joueur a déjà pris ses marques à Rome. Deux jours après avoir dompté la terre battue bleue de Madrid, Roger Federer s’est montré à l’aise sur la surface ocre, aux dépens de Carlos Berlocq. L’Argentin, écarté en un petit peu plus d’une heure de jeu (6-3, 6-4) n’a pas pu gâcher l’entrée en lice du Suisse, confronté en 8ede finale à Juan Carlos Ferrero. Sa victime à Madrid, Tomas Berdych, n’a laissé que des miettes au Polonais Lukasz Kubot (6-4, 6-1). Finaliste la saison dernière, Rafael Nadal est lui aussi parfaitement entré dans son Masters 1000 de Rome. L’Espagnol s’est tranquillement débarrassé de l’Allemand Florian Mayer, tombeur de Milos Raonic au tour précédent, en deux sets (6-1, 7-5). Une victoire construite en 1h21, qui lui permet de se hisser en huitièmes de finale, où il retrouvera son compatriote Marcel Granollers, vainqueur de Fabio Fognini.