Grosjean : « Encore envie de jouer »

Défait tard dans la soirée par l’Américain Robby Ginepri, Sébastien Grosjean n’a pas encore pris de décision concernant son avenir professionnel.

Tenant du titre à Lyon et invité par les organisateurs, Sébastien Grosjean ne dépassera pas le premier tour. Toujours handicapé par une douleur à l’épaule droite, le tennisman marseillais a été incapable de servir à plus de 148 km/h et s’est incliné peu avant minuit face à l’Américain Robby Ginepri 6-7 (4-7), 6-4, 6-4.
« J’ai toujours mal à l’épaule au service, a expliqué Grosjean après sa défaite. Je ne pensais pas jouer aussi bien, car cela faisait longtemps que je n’avais pas joué, sans vraiment faire de matches d’entraînement. J’étais vraiment très heureux de revenir à Lyon. Le public est d’ailleurs resté alors qu’on a commencé à joué assez tard. »

Après deux mois d’inactivité passés à tenter de soulager son épaule (fissure d’un tendon), cette nouvelle défaite semble pousser un peu plus le Français vers la retraite. Ce dernier se refuse toutefois à cette éventualité pour l’instant :
« Oui j’ai envie de continuer, mais si je peux servir à 100%. J’ai toujours envie de jouer au tennis, de m’entraîner, de prendre du plaisir… Maintenant, j’espère que c’est moi qui déciderai de la fin de ma carrière, et non mon corps. Je prends des cachets, j’ai fait des infiltrations, mais je joue tout de même avec la douleur. C’est désagréable, et je vais essayer de régler ça avec des soins et de la rééducation. Au pire, ou au mieux, il me reste un tournoi maintenant. »

Suite à ce nouveau revers, Sébastien Grosjean plongera à la 170e place mondiale lundi prochain. Un classement qui l’obligera à ne disputer que de petits tournois, mais cela ne fait pas peur au tennisman tricolore :
« Il va falloir être humble. De plus, je pense que dès que je pourrais rejouer, j’aurai quelques wild-card… Et puis s’il faut que j’aille jouer des Challengers à 100 000 dollars, j’irai ! Mais c’est vrai que si je me lève un matin et que ça me fait chier d’aller dans un Challenger, il sera temps pour moi d’arrêter. »

La rédaction