La marche était trop haute pour Gasquet

Richard Gasquet - -
Caramba, encore raté ! Richard Gasquet (22e) s’est une nouvelle fois incliné face à David Ferrer (7-6 [7-3], 6-3), sa bête noire, qui compte maintenant six victoires en sept confrontations. Il faut remonter à 2008, sur surface dure, pour trouver trace de la seule victoire du Français. Vendredi, en quarts de finale à Rome, le Bitterois a visiblement payé ses 3 heures de match la veille pour obtenir le scalp d’Andy Murray (6-7, 6-3, 6-2), 4e joueur mondial. Vainqueur de trois tournois en 2012 (Auckland, Acapulco et Buenos Aires), Ferrer (6e) n’a pas permis à Gasquet de développer son jeu. Grâce à une défense agressive, et une balle lourde, l’Espagnol n’a jamais desserré son emprise sur le cours du jeu. Le Français est resté au contact pendant le premier set, débreakant à 4-3, menant même 4-2 dans le jeu décisif, avant de craquer (7-3). Le break d’entrée de second set n’a fait qu’illusion. Gasquet a ensuite lâché prise, face à la hargne et l’endurance de Ferrer. « J’étais très proche d’empocher le premier set, déclare le Français. A 4-2 dans le tie-break, je donne deux points gratuits et ça me coûte cher. Après, avec la fatigue accumulée hier face à Murray, c’était dur physiquement. Je l’ai pas mal embêté avec mon revers, c’était vraiment pas mal. Je trouve même que la qualité de jeu était supérieure à hier, face à Murray. »
Finaliste à Barcelone, le Valencian retrouve le dernier carré où il affrontera le vainqueur du match Nadal-Berdych. Pour Gasquet, sa balade romaine n’est pas nulle. Grâce à ce quart, il retrouve le top 20, à un peu plus d’une semaine de Roland-Garros.