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Les Bleus n’aiment pas le bleu

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Malgré sa victoire sur Fognini au premier tour du tournoi de Madrid, Gilles Simon a vivement critiqué la terre battue bleue espagnole. Monfils et Gasquet ont gagné, eux aussi, mais n’ont pas été très à l’aise. Llodra est éliminé.

Passer le cap du premier tour du tournoi de Madrid n’a pas suffi à calmer les nerfs de Gilles Simon. Après sa victoire entre trois sets contre l’Italien Fabio Fognini (6-7, 6-3, 6-3), le Niçois a une nouvelle fois pesté contre la terre battue bleue qui caractérise le tournoi espagnol. « Je ne note pas de différence par rapport à l’année dernière, ce sont les plus mauvais terrains de la saison de terre battue, lâche celui qui affrontera l'Espagnol Garcia-Lopez au 2e tour. Je ne me sens pas bien là-dessus. J'ai failli me donner une entorse à l'entrainement ! Il y a d'autres priorités que de rendre cette terre bleue, il fallait simplement la rendre meilleure ! »
Absents des courts depuis plus d’un mois en raison d’une déchirure aux abdominaux, Gaël Monfils a bien géré son retour à la compétition en venant à bout de l’Allemand Philip Kohlschreiber (7-5, 6-7, 6-3). Mais lui aussi n’a pas été particulièrement enchanté par la surface colorée madrilène. « La terre bleue est plus glissante que la rouge, remarque le Parisien. Elle nécessite un temps d'adaptation. »

Monfils : « J'ai pris mon mal en patience »

Avant d’affronter le Russe Igor Andreev au prochain, Monfils préfère toutefois retenir son succès. « Je suis content d'être de nouveau sur le terrain et faire ce que j'aime, commente-t-il. Apres ma blessure, j'ai pris mon mal en patience, je n'avais que ça à faire. »

En fin de journée, on a aussi vu quelques gestes de mauvaise humeur du côté de Richard Gasquet. Le Biterrois a eu besoin de 2h43 minutes de jeu pour venir à bout du Brésilien Thomaz Belluci (4-6, 6-4, 7-6).
Si Simon, Monfils et Gasquet ont passé le cap du premier tour, Michaël Llodra a chuté contre l’Italien Andreas Seppi (7-5, 6-4), vainqueur dimanche du tournoi de Belgrade au détriment d’un autre Français, Benoît Paire. Sur une terre battue… ocre.