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Monfils remet Gasquet à sa place

Le duel franco-français en demi-finale de l'Open de Moselle a tourné samedi à l'avantage de du 13e joueur mondial, qui rencontrera demain l’Allemand Philip Kolschreiber.

En vrac, « la Monf’ » ? Officiellement sur les rotules avant l’Open de Moselle, Gaël Monfils s’est qualifié hier pour sa deuxième finale ATP de l’année, six mois après Acapulco. Oubliant ses malheurs du dernier week-end de Coupe Davis, le 13e joueur mondial a renvoyé Richard Gasquet à ses limites du moment. En manque de « caisse », un peu moins de huit semaines après la fin de sa suspension, le Biterrois n’a pu que subir face à la puissance et à la couverture de terrain adverses.

Dans le coup jusqu’à 4-4, il a cédé les quatre jeux suivants pour se retrouver mené 6-4, 2-0. « Je lui donne les deux breaks et ça devient difficile », regrette Gasquet, qui se débat encore avec son service (4 doubles fautes contre 1, 2 aces contre 13 pour Monfils). « Mais je suis quand même content d’être arrivé jusqu’en demi-finale. Il y a deux mois, je n’étais vraiment pas au top. Ce genre de tournois me montre que j’ai vraiment envie de revenir là où j’étais avant », affirme l’ancien n°7 mondial, qui s’envole aujourd’hui pour la Malaisie et le tournoi de Kuala Lumpur.

« Richard a bien joué mais il est encore en manque de matchs », reprend le vainqueur (6-4, 6-3), pourfendeur vendredi de médias qui auraient « trop brassé la tête de Gasquet ». Il s’en est chargé lui-même hier… « Je suis resté assez solide pour ne pas lui permettre de revenir, nuance-t-il. Je n’étais pas dans les meilleures conditions en arrivant ici mais ça m’a fait du bien de voir ma famille. » Celle-ci, maman en tête, assistera aujourd’hui à la finale du fiston contre l’Allemand Philip Kolschreiber, tombeur dans l’autre rencontre de Paul-Henri Mathieu (7-6, 6-4). Avec l’espoir de le voir décrocher à Metz son deuxième titre sur le circuit, plus de quatre ans après Sopot.

La rédaction