Montpellier étrenne ses galons

Sixième étape hexagonale du circuit ATP, l’Open Sud de Montpellier, successeur du Grand Prix de Lyon, s’inscrit pour la première année au calendrier mondial. Un événement de plus dans une ville dingue de sport. Et un test grandeur nature pour les Français, à six semaines de la finale de la Coupe Davis.

Les Lyonnais ont eu droit à un beau de cadeau d’adieu. Du 17 au 19 septembre dernier l’équipe de France est venue se qualifier de manière magistrale pour la finale de la Coupe Davis au palais des Sports de Gerland. Et le public rhodanien a bien fait d’en profiter. Car pour la première fois depuis 1987 (et une victoire de Yannick Noah), le Grand Prix de Tennis de Lyon ne figure plus au calendrier, victime de luttes intestines. C’est Montpellier qui a hérité de la semaine pour les cinq ans à venir.

Après Nice en mai dernier, la préfecture héraultaise est la deuxième ville française à accueillir un tournoi nouveau-né en 2010, catégorie ATP 250. Plus grande salle du genre dans l’Hexagone, l’Arena flambant-neuve et ses deux courts côte à côte abriteront les rencontres. « On a pu voir dès les qualifications, qui se sont déroulées devant plus de 2 000 spectateurs, que le lieu se prêtait tout à fait à cette double scène de spectacle. Il faudra maintenant voir avec le public pour essayer d’atteindre les 7 000 places quotidiennes », espère Patrice Dominguez, ancien DTN et aujourd’hui directeur du tournoi.

Dominguez : « Un tournoi très relevé »

Un public connaisseur et gâté, puisque Montpellier figure dans l’élite nationale de tous les sports collectifs, hormis le bas Je suis très heureux de jouer ici. Je suis né dans la région et j’ai joué les tournois de jeunes à Montpellier,ket. « se réjouit Richard Gasquet, qui aura l’honneur de jouer le match d’ouverture ce lundi à 19h face à l’Allemand Julian Reister. Maintenant, il faudra faire un beau tournoi devant mes amis et ma famille. On a envie de bien faire. C’est une bonne pression. »

S’il est difficile d’accueillir les Federer, Nadal ou Djokovic, quelques têtes d’affiche (Davydenko, Nalbandian ou Ljubicic) ont favorablement répondu à l’invitation. Mais c’est surtout sur les Tsonga, Monfils ou Gasquet que seront braqués les regards. « On est à six semaines de la Coupe Davis, continue Dominguez. Dans l’esprit du capitaine, il y a des joueurs cadres et indiscutables. Pour certains autres, et je pense à Clément, Simon ou Gasquet, ils ont une belle chance de montrer qu’ils peuvent exister dans cette équipe. Cet Open est très relevé et peut leur permettre de marquer des points. »

P.T. et J.L. à Montpellier