Tsonga, la Coupe Davis comme moteur

Le numéro un français, à l'arrêt ces trois derniers mois en raison d'une blessure au genou gauche, retrouve la compétition mardi à Tokyo. Avec, en ligne de mire, la finale de la Coupe Davis contre la Serbie

Trois mois passés loin des courts, le temps a paru long à Jo-Wilfried Tsonga. « C’est vrai que ça me démange depuis quelques semaines mais je devais prendre mon mal en patience », reconnaît d’ailleurs le Manceau. Blessé au genou gauche à Wimbledon, le numéro un français retrouve aujourd’hui le chemin de la compétition, à Tokyo, un tournoi qu’il connaît bien puisqu’il en est le tenant du titre.

« Ce n’est jamais facile de revenir d’une blessure, poursuit « Jo ». Je vais faire le maximum pour arriver au top et j’espère être compétitif le plus vite possible. » Briller à Tokyo permettrait au Mousquetaire de glaner des points en vue du Masters de Londres (21-28 novembre). Mais aussi de faire partie des heureux élus convoqués par Guy Forget les 3, 4 et 5 décembre prochain pour défier la Serbie en finale de Coupe Davis. « Ça me motive et ça va être un formidable moteur pour tous les joueurs français dans cette fin de saison. Il va falloir prouver qu’on mérite notre place. » Cela passe par une victoire, ce mardi, face à Jarkko Nieminen. Une tâche pas forcément facile, le Finlandais restant sur une finale perdue à Bangkok.

A.D