RMC Sport

Une dizaine de résultats suspects

Le CIO a annoncé jeudi avoir en sa possession une dizaine de résultats suspects concernant les derniers JO, des résultats n’ayant pas pu être considérés comme des cas de dopage.

Comme l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) l'a fait en septembre pour le Tour de France, le Comité international olympique a décidé récemment de procéder à des analyses complémentaires des échantillons de certains athlètes des Jeux, pour y rechercher notamment la CERA, la désormais célèbre EPO de troisième génération.

Jusque-là, le laboratoire de Pékin avait dû se contenter de résultats de tests urinaires. Ces derniers laissaient supposer la présence d’une substance interdite mais ne pouvaient en aucun cas le prouver avec certitude. Ces résultats ne correspondant pas aux critères stricts définis par l’AMA (agence mondiale antidopage), ces derniers ont été classés comme négatifs. Mais du côté du CIO, on ne compte pas en rester là, ce qu’explique d’ailleurs le directeur médical de l’instance sportive olympique, Patrick Schamasch.

« Il est certain que les échantillons qui nous ont été retournés comme suspects ou sans conclusion seront probablement des échantillons qui seront retestés, entre autres. Nous ne sommes pas pressés. Nous voulons faire des analyses complémentaires intelligentes, réalistes, et le plus efficaces possible. Les athlètes qui n'ont pas bonne conscience ont intérêt à le dire tout de suite. D'après le nouveau code mondial antidopage, ceux qui font des confessions peuvent bénéficier d'une certaine mansuétude. »

La rédaction