Bîmes : « Rendez-vous au tribunal »

L'actuel président de la FFT ne se représentera pas à son poste, la faute à une procédure judiciaire trop dure à vivre sur le plan personnel - -
Christian Bîmes, qu’est-ce qui a motivé votre décision ?
C’est un ras-le-bol, le ras-le-bol d’être attaqué en permanence pour des choses qui sont totalement infondées, ras-le-bol d’une procédure qui a été mené à charge durant quatre ans et qui s’apparente à une véritable chasse à l’homme… et puis ras-le-bol aussi de l’attitude de certains qui, aujourd’hui, ont décidé de se présenter après avoir travaillé durant quatre années avec moi et qui ont essayé de faire de la politique pour faire de la politique.
Que répondez-vous à vos accusateurs ?
Rendez-vous au tribunal. Heureusement en France, il y a des lois, il y a des juges, on va préparer une défense, je serais beaucoup plus serein. D’ailleurs le dossier s’est considérablement dégonflé depuis que j’ai annoncé mon retrait. On sent très bien qu’il n’y a plus du tout la même pression. C’était probablement la bonne chose à faire, notamment vis-à-vis de ma famille. Les attaques que nous avons subies avec mon épouse lors de l’US Open ont été intolérables.
Aujourd’hui, quel est votre calendrier ?
Moi… je continue à m’occuper de la Fédération. Il y a de vrais enjeux, en particulier l’extension de Roland-Garros. Aujourd’hui, il y a trois listes (Hugues Cavallin, Alain Moreau, Jean Gachassin). Il est très important que celui qui accède à la présidence n’oublie pas que le comité d’administration a voté à l’unanimité le projet d’extension de Roland-Garros. Il faudra qu’il veille à la bonne tenue de ce dossier.