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Equipe de France de Coupe Davis : les copains d’abord

Monfils, Simon, Gasquet, Benneteau et Tsonga

Monfils, Simon, Gasquet, Benneteau et Tsonga - AFP

A 48 heures de sa demi-finale de Coupe Davis, l’équipe de France s’avance face à la République Tchèque, la confiance renforcée par un de ses atouts majeurs : la forte complicité qui unit chacun de ses membres. Car quand Tsonga, Monfils, Gasquet, Simon et Benneteau sont associés, c’est un pour tous, tous pour un !

Et si ce n’était pas, finalement, la terre battue de Roland-Garros qu’ils affectionnent tout particulièrement, leur carte maitresse face à la République Tchèque en demi-finale de la Coupe Davis ? Ou les excellents résultats, ces dernières semaines (victoire à Toronto pour Tsonga, quarts de finale d’US Open pour Monfils), de certains d’entre eux ? Ce week-end, les Bleus d’Arnaud Clément pourront également s’appuyer sur une autre arme, ni statistique, ni concrètement palpable… mais pas moins redoutable : leur formidable cohésion d’équipe. Car c’est une belle amitié qui unit Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Gilles Simon, Richard Gasquet et Julien Benneteau. « On se connait tous pour la plupart depuis qu’on a dix ans, rappelle « Jo ». Aujourd’hui, ce n’est pas seulement le tennis qui nous lie, c’est la vie en général. C’est ça qui fait la complicité de cette équipe. »

Et sa véritable force, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle des Mousquetaires. Une force qui a fait des merveilles il y a deux ans, aux JO de Londres. Deux médailles, plus précisément : une d’argent pour le duo Tsonga-Llodra et une autre pour le couple Gasquet-Benneteau. Mais aussi des miracles, cette saison, en quart de finale face à l’Allemagne, lorsqu’il fallut pour les Bleus renverser un périlleux 0-2 contre eux. « Ça va nous aider, assure Monfils. L’esprit d’équipe, le fait qu’on soit tous soudés, ça va jouer. On aura forcément des moments de doute. Forcément, en étant soudés, ça va être mieux. »

Simon : « On sait pourquoi c’est lui et pas un autre »

Forcément. Et quel que soit le copain sur le court, l’état d’esprit ne risque pas de changer, promet Gilles Simon. « On échange beaucoup. C’est important de savoir qui se sent bien, contre qui, pourquoi. Là au moins, quand un joueur est sur le terrain, on sait pourquoi il y est, on sait pourquoi c’est lui, pourquoi ce n’est pas un autre. Ça permet d’avoir une grosse cohésion avec celui qui se bat sur le court. » Cohésion, envie, état d’esprit : des mots qui reviennent sans cesse dans les bouches tricolores à la veille de leur choc face aux Tchèques. « Un pour tous, tous pour un… »

C’est que nos Bleus ont réalisé un pacte cette année : ramener le saladier d’argent en France. « Il y a beaucoup d’affinités entre nous et ça, ça donne encore plus envie d’aller se défoncer à l’entraînement et, sur les matches, d’être encore plus fort, de se battre. D’aller chercher les victoires qu’il nous faut pour gagner la Coupe Davis. C’est l’objectif de chaque membre de cette équipe depuis le début de l’année. On se retrouve en demi-finale, ce n’est pas fini mais on sait qu’on peut y arriver. » Avec des potes, c’est tout de suite plus facile.

A.D avec Camille Gelpi