Forget : « Si Yannick peut passer quelques messages… »

Tout juste confirmé à son poste de capitaine de l’équipe de France, Guy Forget dévoile ses ambitions pour la prochaine campagne de Coupe Davis. Il détaille également le rôle que pourrait tenir Yannick Noah, notamment lors de discussions informelles.

Guy Forget, comment avez-vous vécu votre reconduction ?
Chaque nouvelle campagne est un challenge formidable. On a qu’une envie, c’est d’oublier ce qu’il s’est passé et de se dire que cette année, on va tout casser. Quand on a une équipe comme celle là, on ne peut pas ne pas être ambitieux. Cette équipe a un avenir formidable devant elle. J’ai envie d’être témoin de cette éclosion au plus haut niveau de ces garçons qui s’entendent bien.

On sait aussi que Yannick Noah devrait prendre une place dans la préparation de cette campagne ?
On sait que Yannick souhaite petit à petit remettre un pied à l’étrier. S’il peut faire passer des messages et après pourquoi pas aller sur une mission plus constante, ça pourrait être quelque chose de formidable. On espère qu’il reviendra vite en France et qu’à travers des discussions, la mayonnaise puisse prendre.

On sait qu’il est très occupé. On voit mal comment il pourrait aider ces Bleus…
En tant que joueur, j’ai parfois plus progressé au bar d’un hôtel à boire une boisson gazeuse qu’en faisant des séances à taper la balle. Les joueurs doivent se demander s’il n’y a pas des petites choses à prendre chez les anciens. Quand on voit que Yannick est le dernier Français à avoir remporté un Grand Chelem, le premier capitaine à avoir mené la France à la victoire en Coupe Davis, on se dit qu’il y a peut-être des choses à prendre au travers deux ou trois discussions. Ça ne prend pas des mois ou des semaines.

Souhaitez-vous effectuer ce rendez-vous avant le premier tour de Coupe Davis ?
Je souhaite que cette prise de contact puisse être faite assez vite. La saison passe vite. Il faut attraper les joueurs quand ils sont là. Il faut que Yannick et les joueurs aient envie de se retrouver sur quelques rendez-vous.

Eric Salliot