Le chef du RAID à Belgrade mercredi

- - -
Guy Forget évoque une « guerre ». Jean Gachassin, le président de la Fédération française de tennis (FFT), ajoute qu’il est « un petit peu inquiet par le comportement de la foule qui pourra déranger certains joueurs qui ne sont pas habitués à cette ambiance ». A dix jours de la finale de la Coupe Davis, la guerre psychologique entre les Serbes et les Français a déjà débuté.
Il faut dire qu’en Serbie, ces propos ne sont pas passés inaperçus. « On ne l’a pas très bien pris, explique Alexandar Krstanovic, journaliste à l’agence Sportskacentrala, la principale agence de presse sportive du pays. On sait ce qui a pu se passer avec les fans serbes. Mais le public du tennis n’est ni celui du basket, ni celui du football… »
A Belgrade, personne ne semble craindre un éventuel incident lors de la finale. Les joueurs de Guy Forget évolueront certes dans une ambiance assez chaude, mais pas forcément « hostile », comme le capitaine de l’équipe de France semblait l’évoquer.
La délégation française sera pourtant encadrée par trois policiers du RAID pendant la finale. Selon nos informations, le chef de mission de l’unité d’élite de la police française part même mercredi à Belgrade afin de superviser et caler la procédure avec son homologue serbe.
« Quand on a appris que les Français allaient être suivis par des policiers du RAID, ça nous a un peu gênés, avoue Alexandar Krstanovic. Mais ça s’est un peu calmé quand la police serbe a expliqué qu’elle aussi suivait nos joueurs. En plus, elle s’est entraînée avec les membres du RAID il y a quelques années. La coopération semble assez bonne et ça a un peu diffusé ces tensions. » Un exemple à suivre.