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Pour Forget la victoire en double n'est pas du domaine du rêve

Menée 2-0 l'équipe de France est dos au mur face aux Etats-Unis avant le double crucial de ce soir. La paire Llodra-Clément devra battre les redoutables frères Bryan. Mais les Bleus regrettent de ne pas avori accroché un point en simple vendredi.

Paul-Henri Mathieu : « Sur le coup j’ai du mal à imaginer que j’ai perdu. Je pense que je méritais de gagner. Ca s’est joué sur des coups de dés à la fin. Il a le mérite de les avoir tentés à des moments très importants. Ce genre de matches c’est très rare. J’avais tout bien fait jusqu’à la fin. Le mérite lui revient d’avoir osé tenter des coups comme ça sur des points importants. »

Mickaël Llodra : « C’est frustrant de perdre trois sets zéro. Même s’il était plus fort que moi ça ne s’est pas joué à grand-chose. J’ai eu des occasions au deuxième, beaucoup d’occasions au troisième. Et lui avec un peu plus de réussite et d’expérience il a réussi à faire tomber les sets dans sa poche. Si on était parti dans un quatrième set ça ne lui aurait pas fait plaisir. »

Guy Forget sur les matches de simple : « Je crois que Mickaël a fait le match qu’on attendait de lui. Roddick a été très bon et Mickaël n’a pas à rougir de sa défaite. Roddick a été un petit peu meilleur dans tous les compartiments de jeu et malgré tout s’il breake au troisième il peut gagner le set et l’embêter. Quand à Paul-Henri i la failli nous remettre à un partout, il s’en ait fallu d’un cheveu. Il a manqué deux mètres à un moment donné. Il avait fait 99% du travail et on est très déçu car il a fait un match extraordinaire. Il a tout donné avec des points extraordinaires. C’était un match de grands champions. »

Guy Forget sur le double : « On n’est pas complètement mort. Ce point du double peut nous permettre de revenir dans la course. La balle est dans notre camp. J’espère que Mickaël et Arnaud pourront rééditer leur performance de Wimbledon. La victoire du double n’est pas du domaine du rêve même si les Américains sont favoris. Quand on est dans le désert, qu’on n’a plus d’eau il faut continuer à avancer pour trouver un refuge. On va essayer d’avancer et se battre jusqu’au dernier moment. Mais ce sera dur et nos adversaires seront coriaces. »

La rédaction - Eric Salliot