Tsonga : « Je ne me suis pas fait peur »

Jo-Wilfried Tsonga - -
Jo-Wilfried, Amir Weintraub vous a finalement donné du fil à retordre…
L’essentiel est fait. Je ne me suis pas vraiment fait peur. Des fois, c’est beaucoup plus compliqué que ça.
Comment expliquez-vous que vous ayez commis autant de fautes directes ?
C’est une surface très très rapide. On n’a pas vraiment de surface comme celle-là sur le circuit. On ne contrôle pas très bien la balle, car cela va très vite. Donc forcément, il y a plus de déchets que sur terre battue. J’ai gagné, c’était le plus important.
Que s’est-il passé au 3e set ?
C’est difficile de garder le joueur en face sous contrôle. Donc de temps en temps, ça peut arriver de se faire breaker et d’avoir du mal à débreaker, car le joueur en face joue bien. Il saisit sa chance. Il faut lui donner un peu de crédit. Ce n’est pas toujours de ma faute quand je me fais breaker. C’est aussi à cause de mon adversaire, qui a le droit de jouer un bon tennis.
Comment cela s’est passé avec Arnaud Clément ?
On a communiqué, mais ce n’était pas un match trop compliqué. Il m’a laissé faire. Il sait que j’ai l’habitude de ces rencontres. C’est le genre de choses que je sais gérer. Son but est de me pousser, de m’amener dans un état assez positif et de me donner deux ou trois petits conseils.
Quel schéma de jeu comptez-vous suivre tout au long de l’année ?
Avec Roger Rasheed (son nouvel entraîneur), j’ai décidé de faire certaines choses sur le terrain. Il y a des milliers de choses, je ne vais pas toutes vous les dire. Je fais ce qui, je pense, peut m’amener au plus haut niveau. J’essaye de rester fidèle à ce que je dois faire.