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Dominguez : « On peut imaginer une surprise française… »

Patrice Dominguez

Patrice Dominguez - DR

Membre de la Dream Team RMC Sport, Patrice Dominguez se réjouit de la superbe première journée de demi-finale de Coupe Davis de l’équipe de France contre la République tchèque (2-0). Et se projette sur le double de ce samedi.

Même le ciel bleu s’était invité à la fête. Journée de rêve ce vendredi à Roland-Garros avec une première journée de demi-finale de Coupe Davis entre la France et la République qui a souri de façon éclatante au clan tricolore. Avec les victoires convaincantes de Gasquet sur Berdych (6-3, 6-2, 6-3) et de Tsonga sur Rosol (6-2, 6-2, 6-3), les Bleus mènent 2-0 et peuvent entrevoir leur première finale dans la compétition depuis 2010. Un pur concentré de bonheur dixit Patrice Dominguez, l’ancien DTN.

« C’était une journée idéale à Roland-Garros ! Il y avait un temps magnifique, pas de vent, un public d’enfer derrière l’équipe de France dès le matin et les hymnes, raconte le membre de la Dream Team RMC Sport. Dans le premier match, Richard Gasquet a été époustouflant pendant un set et demi. Il a complétement atomisé Berdych qui est pourtant un des meilleurs joueurs au monde depuis quelques années. C’est une véritable performance qui a lancé l’équipe sur de bons rails. »

« Stepanek et Berdych ne sont pas les meilleurs amis du monde »

« Ensuite, Tsonga a fait le job contre Rosol, celui qui avait battu Nadal à Wimbledon il y a deux ans, poursuit Dominguez. Un match en trois petits sets et une heure et demie. Toute l’affaire était pliée à 14h50 ! On avait décidé de commencer tôt en prévision de matches longs et on a assisté au scénario inverse. Désormais, à 2-0, l’équipe de France est idéalement placée avant le double. Arnaud Clément peut garder son équipe secrète jusqu’à une heure avant le match mais vu les prestations de Gasquet et Tsonga dans les premiers simples, on peut peut-être imaginer une petite surprise pour la sélection française. »

Alors que la logique annonçait une paire Monfils-Benneteau il y a quelques jours, la doublette Gasquet-Tsonga pourrait finalement se présenter. Avec Monfils dans l’ombre en cas de besoin pour les derniers simples ce dimanche. Seule certitude : même à 260, pas question de se relâcher pour les Bleus. « Même si Stepanek et Berdych ne sont pas les meilleurs amis du monde dans la vie, ils sont une paire très complémentaire sur le court, explique Dominguez. Stepanek est un joueur chevronné, expérimenté. Berdych a dit qu’il avait vécu un cauchemar dans son premier simple et il va vouloir se racheter. Il faudra donc être à fond les ballons d’entrée pour continuer à faire douter cette équipe tchèque qui nous a montré un visage assez résigné. »