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Escudé : « Le groupe n’a jamais été fermé à personne »

Le capitaine de l'équipe de France de Fed Cup se projette vers l'avenir

Le capitaine de l'équipe de France de Fed Cup se projette vers l'avenir - -

Le capitaine de l’équipe de France de Fed Cup est évidemment déçu après l’élimination des Françaises contre les Etats-Unis. Mais il pense déjà au barrage et songe à renforcer le groupe.

Nicolas Escudé, le pari Julie Coin n’a pas marché. Elle a été battue dans le match décisif par Mélanie Oudin (7/6, 6/4)…

Je lui ai annoncé hier soir (samedi) qu’elle remplacerait Alizé. Elle était prête et elle l’a montré. C’était sa première sélection. Après, c’est comme samedi, lors de la première journée. Cela se joue à des petits détails qui font la différence. Mais il ne faut pas non plus oublier la prestation de Mélanie Oudin, qui a fait deux bons matchs. Le constat est très dur avec ce 3-0. Pourtant, on n’est pas si loin...

Allez-vous aborder les barrages avec un esprit commando ?

Oui. Il y a un vrai risque que la France ne soit pas tête de série au vu des dernières saisons, où la France dispute à chaque fois les barrages (quatre fois en cinq ans, ndlr). On n’arrive pas à passer ce premier tour. Il va vraiment falloir que l’on arrive avec des intentions similaires à celles de l’an passé, lorsque l’on a débarqué à Limoges (la France avait battu la Slovaquie 3-2, pour se maintenir dans l’élite, ndlr).

Allez-vous aborder les barrages avec de nouvelles joueuses ?

Le groupe n’a jamais été fermé à personne. Le mode de fonctionnement est ce qu’il est. Tout le monde le connait. Il y aura forcement du sang neuf. Il suffit de regarder pour voir que nos trois meilleurs éléments (Marion Bartoli, n°13 mondiale, Aravane Rezai, n°21, et Virginie Razzano, n°24) ne font pas partie de l’équipe. Mais je ne les intégrerai pas à n’importe quel prix. Tant que je serai à la tête de cette équipe, il n’y aura pas d’entraîneur particulier.

Qu’est-ce qui bloque avec Aravane Rezai ?

C’est un cas avec un passif relativement lourd. Il y a eu beaucoup de tension entre elle et la Fédération française de tennis (le père de la joueuse, qui est également son entraineur, entretient des relations conflictuelles avec la FFF, ndlr). Les choses sont en train de se régler petit à petit. Cela fait quelques mois que l’on discute avec eux, que l’on dialogue. Mais c’était encore un peu tôt pour qu’elle intègre le groupe sur cette rencontre. J’espère qu’Aravane sera avec nous pour le match de barrage (les 24 et 25 avril, ndlr).

Quid de Marion Bartoli ?

C’est très compliqué ! L’année dernière, elle nous avait dit qu’elle ne voulait pas participer. A partir de là, les choses sont claires. Tant qu’elle n’écoutera pas une autre personne que son père (qui est également son entraîneur, ndlr), ça sera forcement compliqué. Cela ne sert à rien d’en parler.

E. S., à Liévin