Escudé : « Ramener la Fed Cup en France »

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Nicolas Escudé, vous voilà nommé à la tête de l’équipe de France de Fed Cup en remplacement de Georges Goven. Que ressentez-vous ?
Je suis extrêmement content, d’autant plus que ce sont les filles qui m’ont choisi à l’unanimité.
Il est vrai que le nom de Nathalie Tauziat circulait aussi du côté de la FFT…
Oui, je suis surpris que ce soient les filles qui me choisissent, mais c’est une agréable surprise.
Pouvez-vous nous dire comment s’est passé ce choix ?
Les filles ont eu une réunion avec les dirigeants de la FFT. Au bout de cette réunion, mon nom est sorti et elles m’ont appelé. Je leur ai demandé quelques jours de réflexion, et puis deux jours après, je les rappelais pour leur dire que j’étais partant pour cette aventure.
Quelle est votre ambition cette année ?
Ramener la Fed Cup en France ! Je ne viens pas pour jouer juste un ou deux matches, mais pour aller jusqu’au bout. On a un groupe avec de super joueuses.
Connaissez-vous bien le tennis féminin ?
Je le connais un peu moins bien que le tennis masculin, mais ça reste du tennis. De plus, je suis consultant depuis quelques temps, j’ai donc eu l’occasion de voir pas mal de rencontres féminines. Il va falloir que je me penche un peu sur les joueuses françaises, mais surtout sur leurs adversaires.
Votre premier rendez-vous avec l'équipe de France de Fed Cup aura lieu les 7 et 8 février à Orléans, pour le premier tour de l'édition 2009 contre l’Italie. Quelle équipe allez-vous composer ?
D’abord, je vais m’appuyer sur le staff existant. Ensuite, je suis actuellement en stage à Anglet avec les filles pour dégager le nom d’un entraîneur. C’est le dernier point d’interrogation. Concernant les joueuses, je vais m’appuyer sur Amélie mauresmo, Nathalie Dechy, et la nouvelle génération avec la n°1 française Alizé Cornet. Il faudra aussi voir où se situe Marion Bartoli dans tout ça.
Marion Bartoli, qui ne faisait pas partie de la réunion qui vous a désigné je crois…
Non. C’est vrai qu’elle fonctionne uniquement avec son père. C’est pourquoi elle était un peu en marge de la Fed Cup. Mon rôle est aussi de faire le point avec elle pour l’intégrer dans le groupe.
Et la faire jouer en Fed Cup ?
Mon but est de composer la meilleure équipe possible, avec ou sans Marion Bartoli. Mon objectif principal est d’avoir une équipe performante pour gagner le premier tour contre l’Italie, et aller le plus loin possible…
Comment sentez-vous Amélie Mauresmo par rapport à la Fed Cup ?
Même si elle avait dit que sur l’année 2009, la Fed Cup ne serait pas son objectif principal, elle est très concernée. Elle s’est notamment investie dans le choix du futur capitaine. On est en contact permanent et je la sens très investie.