Fed Cup : les Bleues ne veulent pas regretter Bartoli

C’est sans leur meilleur atout, forfait en raison d’une grippe, que les Bleues vont tenter de déjouer les pronostics face aux favorites allemandes, ce week-end à Limoges, pour le premier tour du groupe 2, l’équivalent de la 2e division. En habituées.

C’était dans l’air du temps, mais c’est désormais officiel : Marion Bartoli est forfait pour le France-Allemagne comptant pour le 1er tour du groupe 2 de la Fed Cup, qui aura lieu ce week-end à Limoges. La Française est grippée et ne peut donc tenir sa place. Elle est remplacée par Pauline Parmentier. Un coup dur pour les Bleues puisque Bartoli avait accepté de faire son retour après neuf ans d’absence en équipe de France.
Malgré une brève apparition, hier soir, à la soirée des joueuses, la native Puy-en-Velay ne pourra donc défendre ses chances. Dommage, car son retour était très attendu. « C’est décevant, mais on savait qu’elle était incertaine », a réagi Alizé Cornet.

Mauresmo relativise

« Ce n’est pas grave, ça fait partie du jeu, assurait dès hier la capitaine des Bleues, Amélie Mauresmo, qui sentait le coup venir. Il y a toujours des aléas. C’est le job. De toute façon, tout le monde bosse bien. Toutes les autres sont opérationnelles. » L’ancienne n°1 mondiale s’est employée à mettre ses joueuses dans les meilleurs dispositions.
« Amélie nous dit qu’on est capable de battre les Allemandes, elle nous parle beaucoup en individuel, apprécie Kristina Mladenovic. Et puis, on est habituées à jouer sans Marion... » Face aux Allemandes, favorites malgré l'absence d'Angélique Kerber, les Bleues devront trouver les ressources toutes seules.

Cornet : « Marion s’est bien intégrée »

Remplaçante de Marion Bartoli, Pauline Parmentier sera donc la première tricolore en piste ce week-end face à l’Allemagne. Elle affrontera Sabine Lisicki. Le deuxième simple opposera Kristina Mladenovic à Julia Goerges. L’affiche du double sera Cornet-Razzano contre Georges-Groenefeld. Même sur le flanc, Bartoli soutiendra ses nouvelles partenaires sur le banc. « Elle s’est bien intégrée dans le groupe, c’est bon pour l’avenir », glisse Cornet. Partie remise, donc. Et sacré défi pour les Françaises.

Louis Chenaille (avec O.S. à Limoges)