Le barrage sans Cornet ni Rezaï

Alizé Cornet - -
L’équipe de France féminine de tennis jouera à Besançon les 21 et 22 avril prochains sa survie dans le groupe mondial 2 en barrage face à la Slovénie. L’enjeu : ne pas descendre en 3e division, ce qui serait une pathétique première dans l’histoire du tennis féminin tricolore. Pour ce rendez-vous décisif, le capitaine des Bleus, Nicolas Escudé, a pris une décision marquante en ne sélectionnant pas Alizé Cornet. Le Palois a justifié ce mercredi son choix : « Dans mon esprit, je compte m’appuyer en simple sur Pauline (Parmentier) et Virginie (Razzano). Même s’il n’y a pas toujours eu la victoire au bout, elles m’ont toujours donné satisfaction en termes de jeu et d’investissement, ce qui n’a pas toujours été le cas avec Alizé », a déclaré Escudé.
Les malheurs de la jeune Alizé (22 ans) font le bonheur de l’expérimenté Stéphanie Foretz-Gacon (30 ans) qui retrouve les joies de la Fed Cup près de dix ans après son unique sélection contre la Slovaquie. Un retour mérité pour Nicolas Escudé : « Stéphanie a fait une très bonne fin de saison 2011 et elle joue bien depuis le début de l’année, a affirmé le « Scud ». C’est une des filles qui a gagné le plus de matches cette année. Ce n’est pas une novice ».
Rezaï écartée pour des raisons sportives
Autre absente de marque de la sélection française, Aravane Rezaï n’a pas survécu à la polémique qui avait suivi sa mise à l’écart lors du précédent match de Fed Cup contre la Slovaquie. Si le capitaine des Bleues reconnait que les tensions ont bien existé, affirmant que la situation fut « très douloureuse à vivre, que ce soit pour elle, pour (lui) ou pour l’équipe » et que cela avait « laissé des séquelles », il a également tenu à préciser que la non-sélection de Rezaï a été prise « purement par rapport à un critère sportif ».
Ce sont donc Pauline Parmentier, Virginie Razzano, Stéphanie Foretz-Gacon et Kristina Mladenovic qui auront la lourde tâche de sauver le tennis féminin français, en pleine déperdition ces dernières années, en déjouant le piège slovène. Un obstacle compliqué, mais loin d’être insurmontable.