Gasquet : « Ça ne m’empêche pas de dormir »

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Richard, on ne vous a pas revu depuis votre élimination en demi-finale à Miami contre Murray alors que vous étiez blessé à une cheville…
Je pense que j’aurais pu gagner le tournoi. Je ne suis pas du style à me trouver meilleur que je suis. J’étais vraiment en grande forme. J’avais tout pour battre Murray. Mais c’était pour moi impossible de continuer le match et d’enchaîner cinq sets à Buenos Aires la semaine d’après.
Que pensez-vous des critiques après votre forfait en quarts de finale la Coupe Davis ?
Qu’on me l’attribue, ce n’est pas un gros problème. Ça ne m’empêche pas de dormir. J’ai l’habitude. Ce n’est pas la première fois qu’on me reproche des choses. Ce qui est le plus important, c’est que les joueurs et le capitaine le comprennent. Les autres, je n’en ai rien à faire. Je suis le déçu que ça ce soit mal passé. C’est toujours difficile de repartir derrière ça. On prend un coup derrière la tête, même si on ne joue pas. Je pense qu’on pouvait avoir besoin de moi sur une épreuve sur terre battue.
Avez-vous le sentiment d’être pris pour cible ?
Non. Je ne suis pas une cible. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Mon sort est bon. Je n’ai pas de soucis sur moi-même. (Ironique envers les journalistes) Ça vous permet d’écrire des papiers. C’est le plus important. C’est toujours chiant, mais cela ne me dérange pas plus que ça.
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