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Monfils et Simon montent en puissance

Gaël Monfils et Gilles Simon poursuivent leur route au tournoi de Paris-Bercy

Gaël Monfils et Gilles Simon poursuivent leur route au tournoi de Paris-Bercy - -

Malmenés tous deux en début de partie, les Français ont inversé la vapeur pour l’emporter sur Golubev et Becker. Monfils retrouvera Verdasco en 8es.

Guy Forget doit commencer à y voir plus clair. Tsonga forfait pour la finale de Coupe Davis en Serbie (3-5 décembre), le capitaine de l’équipe de France a dû apprécier les victoires de Gilles Simon et Gaël Monfils ce mardi au tournoi de Paris-Bercy. A l’inverse, Arnaud Clément, battu par Fernando Verdasco au premier tour (3-6, 6-3, 6-0), peut se faire des soucis quant à une hypothétique place en simple à Belgrade. Simon, en quête de confiance après une saison marquée par les blessures, a craint de connaitre le même sort après un premier set concédé au Kazakh Andrei Golubev, avant de se ressaisir et de l’emporter en trois manches (3-6, 6-4, 7-5). « Je me suis accroché, j’ai eu la bonne attitude. Je n’étais pas bien à Valence et j’ai eu peur que ça se passe très mal. » Au 2e tour, l’ancien n°6 mondial défiera Robin Soderling. « Il ne faut pas se le cacher, ça va être très dur ». Gaël Monfils, actuel leader de l’équipe de France, a connu les mêmes difficultés en étant mené 5-1 dans la première manche face à l’Allemad Benjamin Becker, avant de redresser la barre (7-6, 6-4). Qualifié pour les huitièmes de finale, il y trouvera Fernando Verdasco, tombeur de Clément. « Un gros frappeur, il va falloir accélérer par rapport à aujourd’hui (mardi) où je n’étais pas bien physiquement. » Mercredi, le public de Bercy aura droit à une belle confrontation entre Roger Federer et Richard Gasquet, affiche de ce deuxième tour. « Il est en train de revenir. Je ne connais même pas son classement actuel pour être honnête (28e ndlr). De toute façon, pour moi, ça ne change pas grand-chose. Je pense qu’il a toujours les capacités pour entrer dans le top 10. En tout cas, je me réjouis de rejouer contre lui. J’aime bien son jeu. » A Gasquet de lui faire détester son jeu comme en quarts de finale du tournoi Monte-Carlo, en 2005. Sa seule victoire en sept confrontations contre le Suisse.