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Mauresmo : « La Fed Cup ? Le moment venu »

Amélie Mauresmo

Amélie Mauresmo - -

Amélie Mauresmo a annoncé ce mercredi qu’elle serait co-directrice de l’Open Gaz de France. La Française a également confié ne pas renoncer à reprendre l’équipe de France de Fed Cup, même si elle respecte le travail effectué par le duo Escudé-Dechaume.

Amélie Mauresmo, vous voilà co-directrice de l’Open Gaz de France.

Pour moi, c’est vraiment la continuité avec ce rôle de co-directrice. C’est l’histoire qui continue. Cela faisait un moment qu’on en parlait. C’est quelque chose qui m’attirait depuis la fin de ma carrière. J’ai un tel attachement à ce tournoi que pour moi, cela semblait être une étape évidente de mon après-carrière. Aujourd’hui, c’est concrétisé. On entre véritablement dans le vif du sujet. Le tournoi débute dans un mois. On est quasiment à la veille de l’événement.

C’est un peu une nouvelle vie qui débute pour vous...

Je suis ravi de vivre cette aventure. Ça fait maintenant un peu plus d’un an que j’ai arrêté ma carrière. Je n’ai pas fait grand-chose les six premiers mois. J’avais besoin de couper. Puis, Petit à petit, j’ai eu envie de repartir sur de nouvelles choses. On a commencé à envisager ma présence dans l’organisation du tournoi avec Régis (Brunet, le directeur de l’Open Gaz de France) et on est vite venu à l’évidence, les uns comme les autres, que c’était quelque chose qui s’imposait.

« Convaincre les autres joueuses de venir à Coubertin »

Et l’équipe de France de Fed Cup ? Vous la mettez entre parenthèses ?

Pour l’instant, il y a Nicolas Escudé et Alexia Dechaume qui s’occupent de cette équipe. Il faut les laisser vivre leur histoire. C’est forcément quelque chose qui m’intéressera le moment venu. Il y a un timing à respecter. Les choses sont en place pour le moment. Je fais des choses en parallèle mais il y a, bien sûr, un attachement de ma part à l’équipe de France qui reste important.

Selon vous, quelle Française a le plus de chances de tirer son épingle du jeu lors de ce tournoi ?

Je pense qu’aujourd’hui, Aravane Rezaï est la meilleure chance française. Elle a montré de très belles choses sur l’année 2010. Elle met beaucoup de cœur dans ce qu’elle fait. Elle aime le genre d’ambiance qu’elle va trouver à Coubertin. Elle met sa structure en place. C’est une grosse bosseuse. Elle a parfois été inconstante. On espère qu’elle montrera son meilleur visage.

Vous serez présente à l’Open d’Australie pour tenter d’enrôler quelques joueuses de plus au sein du tournoi parisien.

Cela fait partie de ma mission oui, c’est même la partie la plus importante. J’ai un très bon relationnel avec les joueuses du circuit. Je les connais toutes encore. Je vais essayer d’en convaincre quelques-unes, afin de rendre encore plus belle l’affiche du tournoi.

Cela pourrait donc concerner Marion Bartoli, qui boude cette épreuve.

Bien évidemment, on souhaite avoir le plus de Françaises possibles. Marion a ses raisons de ne plus jouer à Paris. Mais avec ce que j'ai vécu à Coubertin je trouve ça forcément dommage.

Propos recueillis par Rémi Perrot et Jérôme Sillon